De gauche à droite, Didier Ndengue, Valgadine Tonga et Denis Nkwebo
A la UneCamerounLe ChroniqueurTribune Libre

Denis Nkwebo, l’incompris compris

0

Tout homme de média Camerounais qui veut se cultiver, doit rencontrer ce monsieur au moins une fois dans sa vie. Loin de moi l’idée de vouloir l’idéaliser. Mais je pense que Denis Nkwebo est une source d’inspiration pour la nouvelle et future génération. Un jour, Marie France ma grand-sœur me demande, après avoir suivi un commérage sur le président du Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) sur les antennes de Vision4 : « Didier, Denis Nkwebo est vraiment journaliste ? Il travaille dans quelle télévision ? » J’ai souri avant de lui répondre : « Il est l’un des meilleurs au Cameroun. Et certainement le meilleur en terme d’investigation dans notre pays ». Je me suis arrêté là. Nous sommes passés à autre chose.

Après avoir rencontré Dénis et bénéficié de ses précieuses richesses intellectuelles et humaines, j’affirme ici qu’il est une perle rare. Le président Paul Biya a vu juste en le nommant membre de la Commission des Droits de l’Homme et des Libertés. La liberté des peuples et la liberté d’expression font partie de ses combats au quotidien. En tout cas, c’est ce que j’ai pu constater.

Tout jeune journaliste qui veut faire une bonne carrière devrait le rencontrer au moins une fois dans sa vie. J’ai la grâce de le connaître et je ne suis pas déçu.

Pour moi, Denis Nkwebo mérite tout le meilleur du monde. N’en déplaise à ceux qui se considèrent comme ses ennemis ou ses détracteurs. Contrairement à certains grands frères que je courtois au quotidien, Denis Nkwebo bataille avec le cœur pour son pays et les siens.

Vous savez, je ne suis pas de nature à encenser les cancres ou les hypocrites. Encore moins les traîtres et les roublards. Je n’apprécie plus quelqu’un sur la base des  »on dit », ça c’était avant. Quand j’étais encore facilement manipulé et manipulable.

Depuis quelques années, je me lâche. Quand vous êtes quelqu’un de bien à mes yeux, je le dis haut et fort, sans tenir compte des éternels aboyeurs mécontents.

Denis, j’ai appris à le connaître. Il a ses défauts, comme tout homme normal, mais ses qualités, pour ceux qui se concentrent essentiellement dessus, sont énormes. Il m’a ouvert les portes de son cœur au quotidien Le Jour. Depuis lors, je peux affirmer qu’il est une mine d’or.

Sur le plan professionnel, il n’y a rien à redire. En termes d’information, c’est carrément un WikiLeaks camerounais.

Denis est un combattant des temps modernes. Un nationaliste, panafricaniste, qui connait ses forces et ses limites dans la lutte pour la souveraineté du continent. Il est loin d’être un extrémiste dans ses propos. Incompris, Denis sait apprendre lorsqu’il ne connait pas.

Dans ses nombreuses sorties médiatique, il met parfois le pouvoir de Yaoundé en difficulté. Certains opposants ne l’aiment pas trop parce qu’ils pensent qu’il roule pour le gouvernement. En fait, j’ai remarqué que pour certains opposants, défendre son pays et ses institutions, lui trouver des points positifs quand il le mérite, veut automatiquement dire que Paul Biya vous a acheté.

Didier Ndengue

Ange Gabriel Macron, vaccinez-nous vous-même s’il vous plaît !

Previous article

Franck Biya vous a-t-il dit qu’il veut succéder à son père ?

Next article

You may also like

Comments

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *