Situation tendue ce vendredi 26 avril 2024, dans le petit village Mandjap, dans la région du Littoral. Dans la matinée, les populations de cette localité ont bloqué le passage d’un train de Camrail. Une solution a immédiatement été trouvée à leurs revendications. Les populations de la gare d’après, à So-Dibanga ont emboité le pas à leurs voisins avec plus de détermination, allant jusqu’à réclamer la somme de 1 300 000 FCFA en guise de dommages et intérêts pour leurs denrées alimentaires « qui ont été abimées du fait des multiples retards que causeraient les trains qui desservent leurs différentes localités », rapporte un témoin sur le lieu de la scène.
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Transport ferroviaire : les rails bloqués à Mandjap, les manifestants réclament 1 300 000 FCFA à Camrail

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Le malaise s’est produit ce vendredi 26 avril 2024 dans cette localité située dans la région du Littoral.

Situation tendue ce vendredi 26 avril 2024, dans le petit village So-Dibanga, dans la région du Littoral. Dans la matinée, les populations de cette localité ont bloqué le passage d’un train de Camrail. Une solution a immédiatement été trouvée à leurs revendications. Les populations de la gare d’après, à Mandjap ont emboité le pas à leurs voisins avec plus de détermination, allant jusqu’à réclamer la somme de 1 300 000 FCFA en guise de dommages et intérêts pour leurs denrées alimentaires « qui ont été abimées du fait des multiples retards que causeraient les trains qui desservent leurs différentes localités », rapporte un témoin sur le lieu de la scène.

Entre-temps, apprend-on, le Train Express qui était censé rallier Yaoundé est bloqué à la gare de Makondo. « Il a été proposé aux passagers de remonter sur Douala le temps de désamorcer cette crise. Ils ont opposé une fin de non-recevoir et ont demandé à rejoindre Yaoundé », affirme notre source.

A Camrail, une source non officielle affirme que les populations de Mandjap réclament des « véhicules pour transporter leurs marchandises….Ils estiment que Camrail favorise les trains express». A en croire notre interlocuteur, la vétusté du matériel roulant est à l’origine de ce manque de véhicules dans ces localités très enclavées.

« Aucune somme d’argent réclamée, les trains ont déjà repris leur marche. Les revendications sont les mêmes qu’il y a plusieurs semaines. Malheureusement, la voiture réhabilitée pour accroître l’offre de ce train a été endommagée dans l’incident au passage à niveau la semaine dernière« , explique un cadre à Camrail.

« Cette énième situation vient remettre le partenariat public-privé contracté par l’état avec le groupe Bolloré qui était censé apporter une expertise avérée dans le domaine du transport ferroviaire, mais c’est tout le contraire qui se vit au quotidien par les nombreuses récriminations qui n’en finissent plus des voyageurs et riverains sur le tronçon Douala-Yaoundé », dénonce une autre source sous couvert d’anonymat.

Il y a environ un mois, les populations de ces localités avaient mené une opération similaire.

Simon Keng

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