Pendant qu’il est dit à travers plusieurs canaux d’information que John Ewome Eko, aurait transgressé de diverses manières les ordres et la règlementation auxquels il devait se soumettre et se serait comporté de manière indigne en tant qu’autorité traditionnelle, le concerné a donné une autre version qui détruit totalement les allégations portées contre lui. 
"Moja Moja" radié du Bir
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Cameroun: zones d’ombre sur la radiation d’un élément du Bataillon d’intervention rapide

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Pendant qu’il est dit à travers plusieurs canaux d’information que John Ewome Eko, aurait transgressé de diverses manières les ordres et la règlementation auxquels il devait se soumettre et se serait comporté de manière indigne en tant qu’autorité traditionnelle, le concerné a donné une autre version qui détruit totalement les allégations portées contre lui. 

Rocambolesque histoire que celle qui est racontée au sujet de S.M John Ewome Eko, chef traditionnel du village de Bwassa dans la région du Sud-ouest et par ailleurs élément du Bataillon d’intervention rapide (Bir). Elle serait tellement invraisemblable que les uns et les autres ne sauraient plus où donner de la tête. Dans un premier temps, et à la consultation d’une note explicative relative à sa radiation du Bir, corps d’élite militaire bien connu des populations, il y est mentionné que ce militaire s’est fait remarquer ces derniers temps par une indisponibilité et une performance insuffisante ; qu’il affiche un comportement anormal incompatible avec le service dans une unité d’élite ; qu’il lui a été reconnu des incidents récurrents relatifs à des questions disciplinaires ; d’insubordination et violation des lignes directrices, y compris l’ivresse pendant le service. Autant de motifs qui auraient conduit à la signature de son acte de radiation du Bir. Dans un second temps, il est fait cas de traîtrise de sa part. On dit de lui qu’il est un « militaire du Bir qui mange avec l’ennemi la nuit et se positionne en défenseur du Cameroun la journée ». Autant d’aspects qui vont à l’encontre de l’orthodoxie militaire qui stipule que « la discipline est la force principale des armées. Vous avez beau être bien formés, s’il n’y a pas de discipline, ça va tourner court ». En outre, « il importe que tout supérieur obtienne de ses subordonnés une obéissance entière et une soumission de tous les instants, que les ordres soient exécutés littéralement, sans hésitation ni murmure ; l’autorité qui les donne en est responsable, et la réclamation n’est permise au subordonné que lorsqu’il a obéi ».

Le chef de l’Etat dans le viseur ?

Et pour que la coupe soit bien pleine, et en tant qu’autorité traditionnelle, gardien des valeurs culturelles ancestrales, il incarne l’autorité morale, et même spirituelle dans certains cas, dans la communauté dont il a la charge. Ce qui ne serait pas son cas selon toute vraisemblance.

Face à de telles accusations qui, en temps normal, mériteraient la Cour Martiale, John Ewome Eko, dit ‘’Moja Moja’’, pense qu’il est victime d’une machination ignoble mue par une réelle volonté d’en découdre avec lui compte tenu de ce qu’il aurait refusé d’exécuter ou alors de faire partie d’un groupe qui attenterait à la vie du chef de l’Etat, « père de la nation, homme épris de paix et de justice et pour lequel il a beaucoup de respect et d’admiration ». Quand bien même il se devrait de se soumettre à la discipline militaire, ‘’Moja Moja’’ a indiqué qu’en aucune façon, il s’impliquerait dans un projet visant la déstabilisation de son cher pays.

« La patrie d’abord ». Autant c’est valable pour ceux qui l’accusent, autant c’est valable pour la victime. Mais on aimerait bien savoir qui manipule qui et pour quelle finalité ? A cette question de conscience, il revient à chacun de se faire son opinion. Surtout en cette période très délicate de la vie de la Nation et à l’aune d’importantes échéances électorales prévues pour 2025 au Cameroun. L’ennemi ne dort jamais. Alors vigilance !

Martin Paul Akono

 

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