La GANHRI a élevé l’institution au statut « A » pour une durée de 5 ans. Cette accréditation constitue le plus haut niveau de reconnaissance internationale, de la crédibilité, de l’indépendance et de l’efficacité opérationnelle du principal organisme des droits de l’homme du Cameroun, mis en place par le chef de l’Etat, Paul Biya.
Dans un communiqué de presse daté de ce 10 mai, le Secrétaire permanent de la Commission des droits de l’homme du Cameroun (CDHC), informe le public y compris l’ensemble du mouvement national, africain et universel des droits de l’homme, que « l’institution dont il a la charge a été évaluée entre le 2 octobre 2023 et le 30 avril 2024 par le sous-comité des accréditations de la Global Alliance of National Human Rights Institution (GANHRI), basée à Genève en Suisse ».
C’est à l’issue de ce processus « long, confidentiel et holistique et extrêmement exigeant que la CDHC a été accréditée au « Statut A », au regard de l’entièreté de son œuvre depuis sa mise en œuvre trois ans plus tôt, le 29 avril 2021 ».
Toujours selon son Secrétaire permanent, le processus d’accréditation de la CDHC remonte à la réforme de la loi habilitante de l’Institution nationale des droits de l’homme (INDH) du Cameroun, « objet de la loi n°2019/014 du 19 juillet 2019 portant création, organisation et fonctionnement de la CDHC qui s’est, de jure (en droit), substituée à sa devancière, la Commission nationale des Droits de l’Homme et des Libertés (CDHL) ».
Par conséquent, a-t-il souligné, l’accréditation de la CDHC au « Statut A » atteste la conformité de l’INDH du Cameroun aux principes de Paris relatifs au statut et au fonctionnement des INDH, adoptés par l’Assemblée générale des Nations unies en annexe de sa résolution 48/134 du 20 décembre 1993 relative aux institutions nationales pour la promotion et la protection des droits de l’homme. Elle témoigne de la pertinence des travaux de la CDHC dans la mise en œuvre des trois volets de son mandat (la promotion et la protection des droits de l’homme, ainsi que la prévention de la torture dans tous les lieux de privation des libertés), sur le triple plan national, africain et universel.
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