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Zone de libre-échange continentale : quel laboratoire pour garantir le « Made in Cameroun » ?

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La zone de libre-échange continentale africaine est effective depuis le début de l’année 2021. Des concertations sont en cours au sein des Commissions économiques régionales (CERs) pour donner une identité unique aux produits de l’Afrique centrale. Le « Made in Central Africa » est le nom du label proposé par la Cemac et la Ceeac, sous l’impulsion du bureau régional de la Commission économique des nations unies pour l’Afrique centrale (CEA).

Si la démarche de ces institutions est jugée noble par les patrons d’Afrique centrale, elle suscite quand-même des interrogations chez certains experts qualité des Etats membres. Notamment au Cameroun, considéré comme le poumon économique de la sous-région. Le problème qui se pose ici est celui de l’accréditation des laboratoires devant garantir la qualité et la fiabilité des marchandises mises en circulation dans le cadre de la zone de libre-échange continentale africaine.

Ces experts approchés par La Plume de l’Aigle font savoir qu’un laboratoire accrédité est celui dont les compétences sont reconnues au niveau national et international. Il met en place une démarche qualité selon des normes ISO 17 025 pour des laboratoires d’analyses agro-alimentaires, selon la norme 15 189 pour le secteur d’analyses médicales.

Dans le cadre de la zone de libre-échange continentale africaine, les laboratoires doivent, apprend-on, « s’assurer que les produits qui sortent sont justes en termes de quantité, de qualité et de fiabilité d’informations qui se trouvent sur leurs emballages ».

Lire aussi : COMMERCE INTRA-RÉGIONAL : LE LABEL ‘’MADE IN CENTRAL AFRICA’’ PREND FORME

L’accréditation des laboratoires est faite par des organismes spécialisés. Ces derniers ont un niveau plus élevés que les structures de certification qui respectent la norme 17011.

En Suisse par exemple, c’est le secrétariat à l’économie qui accrédite. Au Cameroun, bien que certains aient les yeux rivés sur l’Agence des normes (Anor), cette activité pourrait être créée au sein du Ministère des Mines de l’Industrie et du développement technologique, par décision du MINMIDT, d’autant plus que des études ont été effectuées en 2015.

Les audits d’évaluation des laboratoires pourraient être sous-traités à des organismes de certification. Deux d’entre eux se démarquent au Cameroun :  AB Certification Afrique subsaharienne et Bureau Veritas.

Dans le cadre de la matérialisation du projet « Made In Central Africa », les laboratoires accrédités sont associés pour garantir des marchandises saines à la zone de libre-échange continentale.

Didier Ndengue

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