Le Réseau national des associations de tantines (Renata) a organisé ce 3 décembre 2020 à son siège de Santa-Barbara à Yaoundé, une table ronde en faveur de la jeune fille à l’occasion des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes.
«Prévention des violences basées sur le genre et autonomisation des jeunes filles pendant la période de covid-19 ». C’est le thème qui a réuni, ce 3 décembre à Yaoundé, une vingtaine d’associations qui œuvrent pour la promotion des droits des filles. Le CNJC, Afriyan Cameroon, les avocates, un député jeune, ACAC, Civitas Cameroon, des journalistes, des victimes de VBG, Miss Etude Santé et la Miss Université de Yaoundé 1 constituaient le panel d’invités. En association avec Ruby Initiative, le Renata (Réseau national des associations de tantines) a voulu organiser un cadre d’échange avec les experts VBG et leaders des jeunes filles en vue de sensibiliser au risque accru de violence dont souffrent les femmes et les filles en particulier pendant la période de Covid-19. Ces associations comptent ainsi déterminer le rôle des femmes et des filles dans la chaine de prévention et d’intervention en vue d’une approche active, participative et inclusive dans la lutte contre les VBG.
3 heures d’échange entre les experts et leaders d’opinion ont permis de diviser l’assemblée en quatre groupes selon diverses thématiques pour prévenir les violences chez la jeune fille en tant de Covid-19. Autonomiser les femmes et les filles survivantes de violences ; trouver les moyens de communication adéquats pour qu’elles soient informées et protégées et enfin intégrer la jeune fille comme actrice dans la lutte contre les violences et de la Covid-19 pour prévenir les conséquences socio-économiques, sont autant de thématiques épluchées pendant la rencontre.
D’après Mme Kah Quinta, Secrétaire exécutive du Renata, « nous avons décidé d’organiser cette table ronde avec les autres acteurs de lutte contre les VBG parce que nous avons remarqué que chaque année nous organisons des activités, les mêmes activités et aucune action concrète ne s’y dégage. Réunir toutes ces associations qui font dans le même domaine pour savoir qu’est ce qui nous échappe, qu’est ce qui manque et voir comment poser des actions communes pour éliminer ces VBG et aider les survivantes qui sont là et n’ont aucune source de revenus. Tout ceci pour voir comment les réintégrer dans la société et les rendre autonomes dans leurs activités. Ceci est une première étape, nous allons par la suite nous réunir pour parler des actions posées et identifier qui devait faire quoi et ce qui a été fait pour une évaluation conjointe et plus impactante. Après nous nous attèlerons à inviter d’autres acteurs de cette lutte à se joindre à nous pour être plus nombreux et plus forts. L’évaluation de ces actions est prévue pour 2021. »
La restitution des quatre groupes a permis d’établir un calendrier des activités à mener en 2021 pour toucher les diverses cibles et faire que ce partenariat entre le Renata et Ruby Initiative soit une réussite.
Salma Amadore
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