Déclaration du Ministère de la Défense de la Fédération de Russie du 04 avril 2022
Toutes les photos et vidéos publiées par le régime de Kiev témoignant de soi-disant « crimes » commis par des militaires russes dans la ville de Boutcha, région de Kiev, sont une nouvelle provocation.
Pendant le temps que cette commune se trouvait sous le contrôle des forces armées russes, aucun civil n’a été victime d’actes de violence. Les militaires russes ont livré et distribué 452 tonnes d’aide humanitaire aux civils des communes de la région de Kiev.
Durant toute la période pendant laquelle la ville se trouvait sous le contrôle des forces militaires russes, et qui plus est par la suite, jusqu’à aujourd’hui, les civils de Boutcha se déplaçaient librement dans la ville et utilisaient le réseau mobile.
Les sorties de la ville de Boutcha n’étaient pas bloquées. Tous les habitants locaux avaient la possibilité de sortir librement de la commune vers le nord, notamment en Biélorussie. Sachant que les banlieues sud de la ville, y compris les quartiers résidentiels, étaient sans cesse bombardées par les militaires ukrainiens avec de l’artillerie de gros calibre, des chars et des lance-roquettes multiples.
Nous voudrions souligner que toutes les unités russes ont quitté Boutcha le 30 mars, le lendemain des négociations en présentiel entre la Russie et l’Ukraine en Turquie.
De plus, le 31 mars, le maire de Boutcha Anatoli Fedorouk a confirmé dans son allocution vidéo qu’il n’y avait aucun militaire russe dans la ville et il ne mentionnait aucun civil ligoté fusillé dans la rue.
Il n’est donc pas étonnant que tous les prétendus « témoignages des crimes » de Boutcha ne soient apparus qu’au quatrième jour, avec l’arrivée dans la ville des agents du Service de sécurité ukrainien (SBU) et des représentants de la télévision ukrainienne.
Il est particulièrement préoccupant que tous les corps qui ont été montrés par le régime de Kiev ne soient pas devenus rigides après au moins quatre jours, n’aient pas de lividités cadavériques et que le sang dans les plaies n’ait pas coagulé.
Tout cela confirme incontestablement que les photos et les vidéos de Boutcha sont une nouvelle mise en scène du régime de Kiev pour les médias occidentaux, comme ce fut le cas de la maternité de Marioupol et dans bien d’autres villes.
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