By Sans surprise, l’entreprise brassicole occupe la première place du classement de l’étude Ascomt/Malaria sur la perception de la pratique de la responsabilité sociétale de l’entreprise au Cameroun en 2022. Les initiateurs de l’enquête ont rendu leur copie ce mardi 30 mai 2023 à Douala.
La 11ème étude sur la perception de la pratique de la Responsabilité sociétale de l’entreprise (Rse) au Cameroun, organisée par l’association Ascomt/Malaria, a rendu sa copie ce mardi 30 mai 2023 à Douala. C’était devant un parterre d’invités, composés en majorité d’étudiants et de représentants d’entreprises. Le directeur de l’étude, Dr Paul Nyemb Ntoogue a expliqué les critères de notation des entreprises par les populations dans toutes les régions du pays avant de dévoiler le « Top Ten » des structures socialement responsables. Sans surprise, la société anonyme Boissons du Cameroun occupe la première place de ce nouveau classement pour le compte de l’année 2022.
Visiblement déçus par ce verdict, les représentants de MTN Cameroon et d’autres entreprises vont quitter la salle de la rencontre avant la fin de la cérémonie. Un manque de « fair-play » selon le responsable de l’étude. « Nous déplorons la présence et l’absence après des représentants de certaines entreprises, qui ne viennent que pour suivre leur rang. Quand ils ne sont pas en tête du classement, ils se glissent », fustige l’universitaire qui rappelle que « c’est le public qui note les entreprises. Si vous voulez arriver en tête à la prochaine étude, c’est maintenant que vous devez vous mettre au travail ».
Superviseur scientifique de l’étude, le professeur Gilles Etoundi rassure, pour la crédibilité des chercheurs, que « le groupe qui réalise l’étude ne sera jamais influencé… ».
Pour l’enseignant, le rendu du résultat a pour vocation à encourager les entreprises citoyennes à se lancer dans la Rse. « Comment peut-on classer cette entreprise avant moi ? Voilà la question qui devrait être posée par les responsables d’entreprises. C’est une invitation à faire des efforts. Certains vont dans les médias pour dire qu’ils ont fait ça…ils ont fait ci, alors que le contenu est vide », dénonce le Pr Gilles Etoundi.
LPA
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