L’artiste a présenté son premier album baptisé « Les Hommages » vendredi 7 juillet 2023 à Douala.
Il espère que son coup d’essai fera tâche d’huile dans l’univers musical camerounais et africain. François Marie Djomou Touomo dit ‘’Ancestrologue’’, affirme avoir travaillé en étroite collaboration avec la voix de ses ancêtres pour mettre sur le marché discographique ce premier album intitulé « Les Hommages ». Le produit fini de cette compilation est l’œuvre du studio Makassi de la légende du Makossa, Sam Fan Thomas. Il a officiellement été présenté au grand public au cours d’une conférence de presse couplée à la dédicace vendredi 7 juillet 2023, à l’hôtel Krystal Palace de Douala.
« Les Hommages » est composé de six titres (Joyeux anniversaire, Prière universelle, Hommage aux ancêtres, Hommages aux artistes, Hommages aux parents, Hommages aux nationalistes et panafricanistes). A en croire l’auteur, cette série d’hommages a été inspirée par ses ancêtres : « le message clé que je passe, c’est que dans la vie, soyons reconnaissants. Ceux qui nous ont précédés doivent exister dans nos têtes et nous guider. Que ce soit nos parents, les nationalistes, les panafricanistes, même ceux qui sont encore vivants ».
Le chanteur met un accent majeur sur l’appel de ses ancêtres. « Les ancêtres pour moi, c’est des gens que nous devons respecter au quotidien et faire en sorte que cette connotation péjorative que les Européens ont eu à donner à tout ce qui touche à l’ancestralité, que cela disparaisse et que nous les Africains, comprenions qu’il faut retourner à la source ».
Par ailleurs chrétien catholique, le chanteur dit avoir reçu les révélations de ses ‘’ancêtres’’ lui demandant d’aller prier à l’église. Ce qui laisse croire « qu’il n’y a aucune incompatibilité entre la tradition et le christianisme ». Le retour aux sources, selon Ancestrologue, « est gage de l’énergie positive et du développement de l’Afrique ».
Compagnon de route depuis plus de deux décennies, Sam Fan Thomas ignorait que son ami médecin avait plus d’un tour dans son sac. « Un matin, il me dit qu’il a fait des chansons, qu’il a été touché par ses ancêtres. C’était la surprise. Je lui ai demandé de faire une maquette. On a travaillé dessus pendant huit mois pour sortir ce bébé », rapporte l’auteur du titre à African Typic Collection, sorti en 1984.
« On l’encourage. On ne sait jamais. Mon devoir c’est de rester dans la logique de ce que demande la musique : les harmonies, la justesse, les arrangements, l’enregistrement, le mastering pour que ça sonne juste », conclut le patron du studio Makassi.
D.N.
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