Dans une correspondance datant du 24 mars 2022, le général de brigade, Moussa Traoré interdit aux militaires de cette force étrangère sommée de quitter le Mali, de continuer à interviewer les habitants de sa circonscription.
La lettre confidentielle s’est retrouvée sur les réseaux sociaux ce dimanche 27 mars 2022. Dans cette correspondance adressée au représentant du Commandant de la force Barkhane le 24 mars, le gouverneur de la région de Gao, au Nord du Mali, met en garde les militaires français qui «s’adonnent à travers les rues de la ville de Gao, à des interviews autrement appelées ‘’micros-trottoirs’’ aux fin de requérir l’opinion des habitants sur le départ du Mali de ladite force». Une démarche qui témoigne du refus de Barkhane de libérer le Mali. Pays indépendant, qui, depuis son invasion par Barkhane en 2013, a connu une escalade du terrorisme.
Le général de brigade Moussa Traoré précise que cette opération, jugée de mauvaise foi, «ne saurait être acceptée, car elle n’est ni le rôle, ni dans le mandat de votre force». Le gouverneur de la région de Gao met également en garde contre « tout risque de prise en partie de la force Barkhane par une frange de la population qui rejette ces pratiques».
Le numéro 1 de Gao assimile ces pratiques de la force Barkhane, à une action visant à déstabiliser à la fois la région et le pays. Il prévient son leader : « Je vous saurais gré de requérir au préalable notre avis avant d’entreprendre toute action dans notre circonscription au risque d’engager votre responsabilité pour tout incident survenu ».
Depuis l’arrivée au pouvoir du Colonel Assimi Goita, répulsif aux pratiques impérialistes occidentales, le Mali a commencé à retrouver sa sécurité et sa souveraineté, au grand dam de la force impérialiste Barkhane.
Simon Keng
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