En effet, il a fallu 15 années de parution régulière dans la périodicité indiquée supra pour atteindre la borne 500. Que d’eau a coulé sous le pont depuis notre premier numéro en mi- année 2008.
La Une du 500e numéro d'Intégration
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Thierry Ndong Owona : «et de 500 numéros pour le journal Intégration»

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La performance impose un arrêt, fût- il symbolique, j’allais dire sans faste. Votre journal est à son 500ème numéro. Un chiffre respectable pour une publication bimensuelle, puis hebdomadaire. En effet, il a fallu 15 années de parution régulière dans la périodicité indiquée supra pour atteindre la borne 500. Que d’eau a coulé sous le pont depuis notre premier numéro en mi- année 2008.

La première vie de votre journal reste à jamais cet encart bimensuel de quatre pages en format tabloïd dans le journal Repères. Dans la foulée, un hors – série trimestriel est aussi publié. C’étaient les premiers pas enthousiastes d’un bébé apprenant à marcher avec le soutien d’un ainé. Une année et demie d’apprentissage et de rodage des mécaniques auront suffi.

La deuxième vie de votre journal commence en janvier 2010, avec une publication bimensuelle autonome en format tabloïd. La mue est risquée dans un environnement médiatique et économique très difficile. Le positionnement éditorial innovant (promotion et valorisation de l’intégration), l’abnégation au travail et la baraka permettent au journal de se faire progressivement une place dans le tout-venant de la presse écrite au Cameroun.

Le passage à la parution hebdomadaire entre 2013 et 2014 marque la troisième vie de votre journal. Cette nouvelle évolution se complète avec l’ouverture aux (nouvelles) technologies de l’information de la communication, notamment la création d’un journal en ligne et ses succédanés sur les réseaux sociaux.  Le fond du journal, tout en gardant son ADN (les problématiques d’intégration), confirme son ancrage à l’actualité générale, avec un accent sur l’actualité camerounaise. Ce qui va de pair avec de nouveaux habits sur le plan de la forme.

Le quatrième cycle de vie de votre journal est lancé depuis 2020, avec une adaptation des contenus aux besoins de l’heure et aux attentes des différents publics – cibles. Le concept baptisé « LA CAN DE L’INTEGRATION » symbolise assez cette nouvelle donne. De fait, le temps d’une Coupe d’Afrique des nations de football au Cameroun, votre journal est devenu un quotidien de la CAN, en couvrant le plus grand événement sportif du continent africain sous le prisme de l’intégration, sa thématique initiale. Une flexibilité qui a tiré le meilleur de la digitalisation pour mettre en valeur une publication finalement prisée, parce que sortant des sentiers battus.

L’avenir de notre journal et partant de notre métier est à coup sûr dans cette approche basée sur le triptyque : créativité, flexibilité et professionnalisme.

En quinze années d’activité et 500 numéros produits, force est de constater que le pari (osé au départ) est finalement tenu, avec à la clé une entreprise de presse viable et des produits devenus parmi les références du microcosme médiatique au Cameroun et en Afrique centrale. Votre journal a réussi à rendre digeste et accessible l’information sur les problématiques d’intégration. Celle-ci était jadis cantonnée aux faits divers. Bien plus, grâce à nous, d’autres médias ont commencé à traiter et diffuser l’actualité sur l’intégration. Autant d’acquis qui montrent la pertinence de notre positionnement éditorial initial.

En simplicité et humilité, sans tambour ni trompette, nous mettons en kiosque ce 500ème numéro, tout en restant ouverts aux critiques constructives qui permettent de s’améliorer en solidifiant l’édifice. L’occasion de remercier tous ceux qui, de près ou de loin, nous soutiennent. Sans vous, notre entreprise de presse aurait longtemps fermé boutique. Continuons ENSEMBLE pour que vive le plus longtemps possible cette entreprise éditoriale à l’utilité avérée.

Thierry Ndong Owona, Directeur de publication d’Intégration 

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