La maison d’édition Eclosion reçoit les candidatures jusqu’au 30 décembre 2022.
Depuis le 23 mars 2022, le comité d’organisation du prix littéraire Osù reçoit les candidatures pour le compte de l’année en cours. Ce concours est ouvert aux jeunes Camerounais âgés entre 15 et 40 ans. Les auteurs intéressés peuvent soumettre leurs candidatures jusqu’au 30 décembre.
Le candidat remplit la fiche d’inscription disponible au siège de la maison d’édition Eclosion à Yaoundé, accompagné du manuscrit de son livre sous format papier et numérique. Il paie ensuite les frais d’inscription qui s’élèvent à 10 000 francs CFA. Son manuscrit doit répondre aux critères définis par les organisateurs du prix.
Les candidatures peuvent également être soumises en ligne à l’adresse éditioneclosion@gmail.com.
Les organisateurs de ce concours littéraire précise qu’un auteur peut proposer jusqu’à deux manuscrits dans des catégories distinctes, en remplissant, pour chaque livre, le formulaire de candidature. Quatre catégories meublent le concours: « livres pour enfants, romans/nouvelles, poésie, théâtre ».
La première édition du prix Osù a été lancée en 2021 par les éditions Eclosion avec pour objectif d’encourager la création littéraire chez les Camerounais et promouvoir le livre et les cultures du Cameroun. Elle avait récompensé 5 jeunes dans trois catégories différentes. David Mvomo Odoumou dans la catégorie Théâtre avec son titre « On a volé Dieu » ; William Tima, dans Poésie avec le titre « L’enfance effacée » et Arthur Bilounga, 1er prix best de la catégorie Roman avec le titre « Le Bozayeur » ; suivi de Léopold Gody et de Joceline Ebanga, respectivement 2ème et 3ème de la catégorie Roman. Le gagnant de chaque catégorie était reparti avec une enveloppe de 200 000 FCFA, l’édition gratuite de son ouvrage par Eclosion et un contrat d’édition à compte d’éditeur.
La deuxième édition met un accent particulier sur l’originalité de l’histoire, les thèmes abordés ainsi que les lieux et noms des personnages inspirés de nos réalités, traditions et cultures.
Simon Keng
Comments