La rencontre avec la presse le 26 octobre 2023, avait pour but « de prendre à témoin l'opinion publique que nous avons relancé ce préavis de grève. C'est pour rappeler aux pouvoirs publics qu'en cette veille de la session parlementaire de novembre, qu'ils pensent à budgétiser nos rappels et qu'on nous paie. Pour qu'ils ne disent pas qu'on ne les avait pas rappelés et nous renvoient en 2025 », met en garde le président national du Synapauc.
Les leaders du mouvement OTA pendant une conférence de presse le 26 octobre 2023 à Douala.
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Grève :  ‘’On a trop attendu’’ donne rendez-vous à Jacques Fame Ndongo le 7 février 2024

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Le Syndicat national des personnels d’appui des universités d’Etats du Cameroun (Synapauc) a adressé un préavis de grève au ministre des Enseignements supérieurs.

Le milieu éducatif camerounais fait face à de nombreuses crises. Les grèves se multiplient. Le 28 août dernier, c’est le bureau de coordination du mouvement OTS (On a Trop Supporté) qui annonçait son intention de faire grève. Aujourd’hui, c’est au tour du Syndicat national des personnels d’appui des universités d’Etats du Cameroun (Synapauc) de montrer les muscles. Le syndicat menace de faire revenir dans les universités d’Etat le mouvement OTA (On a Trop Attendu) d’ici le 7 février 2024.

La grève était initialement prévue pour le 27 juin 2023. Ateh Térence Ateh, explique les raisons de son report : « Nos revendications sont axées sur cinq points mais, le plus culminant est le non-paiement des arriérés liés à l’application du décret N° 2014/2217/PM du 24 juillet 2014 portant revalorisation du SMIG. L’article 1er de ce décret prévoit que ça prend effet à partir de la date de signature. Mais, dans les universités d’État, ça a pris effet à partir de janvier 2021. Nous avons donc saisi les pouvoirs publics que nous voulons les rappels liés à l’application de ce décret. Et après nos échanges avec les pouvoirs publics, ils ont reconnu que l’Etat était redevable vis-à-vis des personnels d’appui des universités. Donc il y a eu un premier préavis de grève qui était prévu le 27 juin 2023. Ce jour, nous avons été reçus au ministère des Enseignements supérieurs et on nous a montré le document dans lequel l’Etat a consolidé cette dette. Puisqu’elle n’était pas budgétisée, nous nous sommes consolidés et avons décidé de laisser le temps à l’Etat de les budgétiser lors de la session parlementaire de novembre. C’est la raison pour laquelle nous avons renvoyé la grève le 07 février 2024. »

La rencontre avec la presse le 26 octobre 2023, avait pour but « de prendre à témoin l’opinion publique que nous avons relancé ce préavis de grève. C’est pour rappeler aux pouvoirs publics qu’en cette veille de la session parlementaire de novembre, qu’ils pensent à budgétiser nos rappels et qu’on nous paie. Pour qu’ils ne disent pas qu’on ne les avait pas rappelés et nous renvoient en 2025 », met en garde le président national du Synapauc.

Les autres revendications du Synapauc portent entre autres sur « la non application du taux de 5,2% sur le salaire de base des personnels d’appui tel que décrété par le chef de l’Etat en mars 2023 ; La non application du décret du 21 mars 2023 portant revalorisation du SMIG à 41875 FCFA. L’absence d’un profil de carrière propre des personnels d’appui ; Le non-paiement des prestations sociales par la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) », renseigne le préavis de grève fait et signé ce 26 octobre à Douala.

Fadira Etonde

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