Les joueurs de l'Unisport du Haut-Nkam pendant les entrainements.
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Football : une bouffée d’oxygène à l’Unisport du Haut-Nkam

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Pour reconquérir la 1ère division, les dirigeants du club lancent un cri de détresse en direction des dignes fils du Haut-Nkam pour qu’ils soutiennent le flambeau de l’Ouest.   

Dès sa création en 1959, Unisport du Haut-Nkam évolue en 2e division du Cameroun. Quatre ans plus tard, le flambeau de l’Ouest accède en première division et est sacré champion du Cameroun en 1996.

En 23 ans, le parcours du club n’a pas été un long fleuve tranquille. Fragilisé, le flambeau de l’Ouest veut revenir en première division, malgré les moyens très limités.

Le Ntan Kwae à six journées de la fin du championnat, de 2e division, a les chances de remonter à l’élite supérieure. Avec 7 points, le flambeau de l’Ouest est seulement à 5 points pour atteindre son objectif.

Pour être sûr d’accéder en première division, il doit gagner tous ses matchs retours. Le top management, le staff technique et les acteurs de la pelouse restent optimistes: « Vous convenez avec moi que le club du Haut-Nkam n’est pas plongé dans les profondeurs abyssales et qu’un petit effort sur le terrain suffirait pour remonter très rapidement au classement », explique Guy Martial Kati, président du club, tout en appelant tous ses sympathisants à la rescousse.

Le club a besoin de tous ses fils et filles

Pour aller loin, Unisport a besoin de tous ses enfants comme autrefois. L’un des épineux problèmes est son financement. Sans cela, le joyau départemental s’enfonce davantage. En plus du recrutement pour réajuster certains compartiments de l’effectif, le président caresse le rêve de créer  une osmose entre joueurs et supporters sur un stade qui leur est propre, ce qui n’est plus arrivé depuis 3 ans.

Le coach principal, Jenny Nguegom ne fait pas la fine bouche. A la question de savoir s’il pense renforcer son effectif, il répond : « Il y a des joueurs que j’aimerai avoir dans mon effectif. Je dois renforcer certains compartiments. Le chantier étant trop vaste, je prie les forces vives du département de voler à notre secours ».

Ces multiples appels à l’aide portent déjà les fruits. Celui lancé par le président Kati n’est pas tombé dans les oreilles des sourds. L’entreprise SAFVIS de la famille Ngandeu, fils du département, spécialisé dans la vigne au Cameroun, a écouté les cris de détresse des responsables du club. Sous l’égide de son directeur Christian Ngandeu, un universitaire camerounais formé aux Etats-Unis, la structure a récemment signé un contrat avec le club mythique de l’Ouest à la préfecture de Bafang après un match amical entre Unisport de Bafang et Fusée de Babouantou, sous le regard bienveillant des autorités administratives du département.

Ce partenariat apporte un plus dans les finances du club. En attendant les réactions des autres fils de la localité, rendez-vous est donné sur les gradins.

Blaise Ngagning Kiam, Stagiaire

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