Le prix «Santé» a été décerné à l’archevêque métropolitain de Douala le 11 décembre 2021 aux Panafrican Awards pour sa lutte contre la pandémie du Covid-19.
Il était l’un des favoris des nominés de la première édition des Panafrican Awards tenue le samedi 11 décembre 2021 dans la capitale économique camerounaise.
Monseigneur Samuel Kleda, archevêque métropolitain de Douala, est couronné au cours de la cérémonie de remise des prix dans la catégorie «Santé». Il était face au Congolais Denis Mukwege et au Camerounais Emmanuel Djinghs.
Créateur de l’Adsak/Elixir covid, solution naturelle contre le Covid-19 faite à base des plantes naturelles, reconnue par les autorités camerounaises, Mgr Samuel Kleda profite de la tribune pour vanter les atouts de la médecine naturelle africaine. «Ne pensez pas que je me suis réveillé parce que le corona est là. Bien avant que le corona ne se présente, j’étudiais déjà les plantes et comment se soigner avec les plantes en Afrique», déclare le prélat, qui se dit surpris «de voir que nos pharmaciens, les hommes qui ont étudié, voient ces occasions, ce qu’on peut en faire en Afrique, mais n’osent pas». Plutôt, constate Mgr Kleda, «on essaie de se contenter de ce qui nous vient d’ailleurs. On voit le problème, mais on ne songe pas à y apporter des solutions».
Cri de cœur
Mgr Samuel Kleda apprend à l’assistance qu’il a fabriqué ses solutions contre le Covid-19 à base des plantes naturelles. «Concernant le corona, le problème pour moi était simple : parmi toutes mes recettes, j’ai essayé de modifier la fabrication, la préparation pour que le produit soit plus fort pour pouvoir détruire le virus, la batterie du corona. J’ai appliqué cette recette, ça a marché parfaitement », se réjouit-il, avant de lancer un appel à «tous les hommes de science, tous les médecins, à tous les pharmaciens, pour que nous, Africains, puissions fabriquer des produits pharmaceutiques chez nous en Afrique». Pour l’homme de Dieu, le moment est venu pour l’Afrique de se réveiller de son profond sommeil. «Elle peut se prendre en charge. Il est temps de le faire», conclut-il.
D.N.
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