Expropriation à Dikolo-Bali : le cri de détresse du promoteur du journal ‘’Ça presse’’
Steve Njoh, Dp du journal ça Presse
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Expropriation à Dikolo-Bali : en pleine errance, le promoteur du journal ‘’Ça Presse’’ pousse un cri de détresse  

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Les casses de Dikolo-Bali, dans la ville de Douala, capitale économique camerounaise opérées le 14 mai 2022,  n’ont pas été seulement un coup fatal pour les populations de cette localité, mais bien plus pour l’hebdomadaire ‘’Ça Presse’’ dirigé par le confrère Steve Njoh. Ses locaux situés dans ce secteur ont été démolis. Une situation qui a causé un arrêt brusque des activités du tabloïd.

Son directeur de publication depuis lors, peine à trouver un nouveau local faute de moyens financiers. Pour l’avenir du journal et dans le but de sauver les emplois, Steve Njoh pousse un cri de détresse en direction des âmes de bonne volonté dans cette interview accordée à La Plume de l’Aigle.

Bonjour monsieur le directeur de publication. Pouvez-vous nous expliquer comment vous avez vécu le déguerpissement de votre journal de Dikolo?

Très mal. Tout est si vite arrivé. Voir son entreprise être ainsi jetée dans la rue après 19 ans, désoriente beaucoup et la direction et le personnel.

Expropriation à Dikolo-Bali : le cri de détresse du promoteur du journal ‘’Ça presse’’

Les restes des locaux de ça presse

Combien de personnes travaillent avec vous?

Beaucoup. Nous sommes plus d’une dizaine de Camerounais actuellement à la recherche d’un nouveau local.

Qu’attendez-vous du Gouvernement?

Ce que nous attendons des pouvoirs publics, c’est une aide au journal Ça Presse pour lui permettre de se recaser dignement. Pour nous qui ne sommes pas propriétaires d’un TF à Dikolo, vous comprenez bien que nous n’avions pas bénéficié d’une quelconque indemnisation. Et au moment de la casse, nous avons tout de même subi des dommages. Nous étions en pleine installations de la Radio, après avoir sauvé la distribution des journaux avec la fermeture de Messapresse. Aujourd’hui nous sommes toujours sans locaux pour nos activités, avec des dettes et les difficultés dans nos services. (Presse et distribution).

Ruffine Moguem

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