By Le patron de la communication de la Communauté urbaine de Douala s’est entretenu avec les membres de l’association camerounaise des journalistes d’expression anglaise de Douala (Camasej-D), le dimanche 3 septembre 2023.
L’assise est initiée par le bureau régional de l’association dirigée par Maureen Ndih. Elle se tient ce 3 septembre 2023 dans le hall de la Cathédrale Sacrée cœur de New-Bell, située dans le 2ème arrondissement de la capitale économique camerounaise. L’invité d’honneur s’appelle Arnold Frédéric Mouangue, responsable de la communication et des relations publiques de la communauté urbaine de Douala (CUD).
Le patron de la communication de la Mairie de ville entretient l’assistance sur le rôle de l’institution dans le développement de la capitale économique. Arnold Frédéric Mouangue commence par préciser les missions de la CUD : « Elle est en charge de la mise en valeur des sites touristiques de la ville de Douala, le nettoyage des routes nationales, régionales et départementales, ainsi que les espaces publics ou communautaires ; Le suivi et le contrôle des déchets industriels ; La création et l’entretien, la gestion des espaces verts et jardins ; La collecte, l’enlèvement et le traitement des ordures ménagères ; La délivrance des certificats de bâtir, des permis d’implanter, de construire et de démolir, etc. ».
Le nettoyage des routes mentionnées supra ne se limite pas seulement au balayage mais aussi à la réparation. Cette tâche relève de la responsabilité de la CUD, du ministère des Travaux publics, du ministère de l’Habitat et du développement urbain et des communes d’arrondissement. « En matière de routes, on a à peu près 4 types. Les routes primaires et secondaires qui sont de la compétence de la Communauté urbaine de Douala ; Les routes tertiaires prises en charge par les communes d’arrondissement ; Les routes nationales qui relèvent de la compétence du ministère des Travaux publics et enfin les grandes avenues de ville qui sont de la responsabilité du ministère de l’Habitat et du développement urbain. Mais vous quand vous voyez un trou sur une route vous dites directement » la CUD » alors que parfois ce n’est pas de notre responsabilité », se dédouane-t-il.
S’appuyant sur des exemples pratiques de certaines routes de la cité économique, le responsable de la communication et des relations publiques de la CUD fait savoir que « quand on dit route nationale, c’est une route qui peut traverser une ville. Par exemple, la route qui vient de Yaoundé, passe devant l’aéroport, entre par le marché des fleurs, passe à Bessekè, prend le pont et va à Bonaberi. Vous voyez bien comment elle passe dans la ville de Douala mais, elle est une route nationale. On l’appelle la nationale n°3. Donc s’il y a un trou là-bas, la communauté urbaine de Douala n’a pas le droit d’arranger sans l’autorisation du ministère des Travaux publics. Les routes qui sont de la charge du ministère de l’Habitat et du développement urbain sont les routes du boulevard de la liberté; le boulevard qui part du rond-point Maetur jusqu’à Kotto immeuble; du rond-point Petit Pays jusqu’à Logbessou; le Boulevard des Nations unies à Nkoulouloun. La communauté urbaine pénètre les routes qui mènent vers les quartiers ».
Les communes d’arrondissement, poursuit-il, « sont responsables des routes de ces quartiers. Toutes les routes des quartiers que vous voyez qui ne sont pas encore goudronnées là, c’est les communes d’arrondissement qui traînent les pas. Elles ont un budget pour ça ».
Fadira Etonde
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