By C’est depuis le 1er mars dernier que le Fonds Pierre Castel et Boissons du Cameroun ont lancé au Cameroun la 7e édition du Prix Pierre Castel.
Les candidats postulent du 1er mars au 15 avril 2024. Pour être éligible, ils doivent « avoir la nationalité camerounaise et résider au Cameroun, avoir entre 18 et 45 ans, avoir une entreprise relevant des secteurs de l’agriculture et/ou de l’agroalimentaire ou de tout secteur s’y rattachant, avoir au moins une année d’activité, justifier de l’existence légale de son entreprise, avoir un projet qui s’inscrit dans le cadre du développement de son entreprise, et qui a un impact social, économique et/ou environnemental mesurable sur son territoire », peut-on lire dans le dossier de presse du concours.
Le Prix Pierre Castel est institué par le Fonds Pierre Castel depuis 2018. Il est décerné chaque année à un lauréat, jeune entrepreneur, dont l’action ou le projet, dans le domaine de l’agriculture, de l’agroalimentaire (transformation végétale), de l’agritech et/ou des agroressources, contribue au développement des territoires africains et aux dynamiques d’échanges avec les territoires français. Ces actions et ces projets doivent contribuer à une meilleure formation professionnelle, à l’emploi et à l’épanouissement des jeunes dans leur environnement et leur cadre de vie quotidien. « Une certaine idée de l’Afrique et de sa relation avec la France et le monde est à la base du Fonds Pierre Castel. Notre objet est de soutenir des projets dans les domaines de l’agriculture et de l’agroalimentaire, pour contribuer au développement des territoires africains et à leurs échanges avec les territoires français», rappelle Pierre De Gaétan Njikam, Directeur général du Fonds Pierre Castel.
Pour Stéphane Descazeaud, Directeur général de Boissons du Cameroun, « les dotations attribuées aux lauréats et finalistes ont pour objet de soutenir le développement de leurs actions et la création de valeur au Cameroun».
Le patron de la société brassicole précise que le Prix est un soutien sur le long terme dans le parcours entrepreneurial des lauréats. Des formations, coachings, mentorings et réseautages sont mis en place pour renforcer leurs compétences entrepreneuriales et ainsi contribuer au développement d’entreprises pérennes. « Nous ne doutons pas que, de par leurs qualités d’entrepreneurs, ils sauront contribuer au développement des secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire au Cameroun », conclut Stéphane Descazeaud.
Simon Keng
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