By Le ministre camerounais de la Communication prescrit le professionnalisme aux journalistes dans le traitement de la récente tragédie du Sud-ouest.
Au lendemain du drame qui a coûté la vie à la petite Caro Louise Ndialle, 5 ans et au soldat Achille Mvogo le 14 octobre 2021 à Buea, dans la région du Sud-ouest, René Emmanuel Sadi est monté au créneau pour tenter de remettre de l’ordre dans le milieu journalistique. Le ministre de la Communication, tout en regrettant cette incidence, a invité les hommes et femmes de médias camerounais à plus de professionnalisme.
«On observe malheureusement que certains médias ont délibérément choisi de jeter l’huile sur le feu, en travestissant de manière ostentatoire les faits, dans le but sans doute de provoquer un soulèvement populaire, voire un chaos social », constate le porte-parole du Gouvernement dans un communiqué. Dans la même veine, le ministre invite les internautes à ne plus relayer les «images choquantes», car, dit-il, elles amplifient la situation.
La presse informe
Dans ce communiqué, Réné Emmanuel Sadi rappelle à la presse ses missions premières : « Le rôle de la presse est d’informer utilement les populations sur les faits de la vie publique. Mais elle doit le faire en toute considération de la stricte véracité des faits et de la responsabilité sociale qui lui incombe».
Au moment où les enquêtes se poursuivent à Buea, le patron de la communication prescrit la prudence dans le traitement de ce sujet sensible.
Blaise Ngagning Kiam, stagiaire
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