Promoteur du Cabinet d’Ethnopharmacologie (C.A.E), Dr Toussaint Epoh Nguea est un spécialiste de la médecine homéopathique. Sa structure fait également dans l’immigration et la certification. Dans cette interview accordée à La Plume de l’Aigle, le jeune médecin parle de l’ethnopharmacologie.
Présentez-nous le Cabinet Africain d’Ethnopharmacologie (CAE)…
Notre cabinet existe depuis un an et demi. Mais avant la légalisation du cabinet, on fonctionnait en tant qu’association, parce que l’idée part de la formation que j’ai reçue en médecine en tant que spécialiste en ethnopharmacologie. C’est une approche en médecine qui consiste à traiter les patients avec les médicaments homéopathiques. Les médicaments homéopathiques sont les médicaments 100% molécules secondaires, c’est-à-dire les molécules qui traitent. C’est de là que nous avons pensé à créer une association qui nous permettrait de travailler auprès des malades dans les domiciles. C’est en 2019 que nous transformons l’association en cabinet d’expertise. Six mois après, nous avons développé les différents départements. Dans ce cabinet, nous fournissons des expertises dans plusieurs domaines, notamment la santé, l’immigration, les certifications, marketing, commerce, communication… Nous sommes basés à Douala, Yaoundé, à Lomé au Togo et à Abidjan en Côte d’Ivoire. Nous avons une approche de startuppeur, c’est-à-dire que nous identifions d’abord des différents problèmes présentés sur le terrain. Nous développons par la suite ce qu’on appelle l’équation entrepreneuriale, pour apporter une solution. C’est cette solution que nous présentons comme prestation de service au grand public.
Quelle est la particularité de votre médecine ?
Dans le département santé, nous appliquons la médecine générale et les médecines alternatives. L’approche est telle que, nous ne faisons pas de traitement symptomatique. Notre approche consiste à identifier les causes. Je vais prendre un cas simple : au niveau du diabète nous ne traitons pas l’aspect symptomatologique, mais nous regardons si le patient a un problème métabolique ou fonctionnel. C’est à ce moment que nous proposons des solutions. En clair, nous identifions la cause et nous proposons les médicaments homéopathiques. Ce sont des médicaments spécifiques à une maladie. Dans le jargon pharmacologique, on a un médicament qui est constitué de la molécule qui soigne et de la molécule qui ne soigne pas. Le médicament homéopathique n’a pas de molécule chimique. Si vous avez un cancer, on ne va pas prendre un médicament «naturel» qui contient des molécules anticancéreuses.
Pourquoi les médicaments homéopathiques ?
Nous nous sommes rendu compte que les médicaments chimiques créent des effets indésirables. Je prends l’exemple simple des kystes et des myomes. Le grand public ignore que le kyste et le myome proviennent des médicaments chimiques comme les anti-inflammatoires non stéroïdien, consommés depuis l’âge de 12 ans, lorsque les règles douloureuses se présentent. C’est le cas des Ibuprofènes. Le corps fabrique déjà ses anti-inflammatoires appelés stéroïdiens, qui sont synthétisés. Maintenant il y a des anti-inflammatoires qui viennent hors de l’organisme. Ils sont appelés non-stéroïdiens. Ces médicaments sont la cause principale. Notre approche est de palier à cela, en présentant la molécule pure, d’où l’appellation molécule homéopathique. L’autre approche que nous utilisons c’est qu’au départ nous faisons des consultations normales. En fonction de la cause, nous appliquons le type de technique. Raison pour laquelle nous parlons de médecine générale et médecine alternative. Comme autres causes des kystes et myomes, vous avez l’exposition aux toxiques, pour ceux qui travaillent dans des industries agroalimentaires par exemple ; vous avez aussi quelques malformations physiologiques, pour les cas de cancer, parce que nous savons que le cancer c’est une non réponse à un type de traitement, ou une prédisposition.
Quel bilan faites-vous du département santé, depuis un an d’existence ?
Nous avons reçu plus d’une cinquantaine de patients qui ont déjà reçu la guérison. En termes de maladies, c’est beaucoup plus les cancers du sein, les kystes, les myomes, les hépatites et le vih. Concernant le vih, nous appliquons la consultation normale, c’est-à-dire que lorsque le malade vient, on se rassure qu’il a effectué des examens dans des laboratoires labellisés. C’est très important. S’il ne l’a pas fait, nous lui faisons une prescription pour qu’il aille faire le test dans un laboratoire labellisé comme Louis Pasteur.
Quelle est la durée du traitement ?
Pour le cas du Vih, c’est généralement entre 60 et 90 jours, avec notre molécule Sefiraphinen. Pour les hépatites, c’est de 60 à 90 jours, soit deux mois en fonction de la gravité.
Entretien avec Didier Ndengue
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