Ils ont été formés aux bonnes pratiques dans l’exercice de leur fonction ce mercredi 20 octobre 2021 dans la capitale économique par les experts de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC).
C’est une rencontre qui vient à point nommé. Elle permettra à coup sûr, de rétablir l’équilibre entre les populations et les Forces de maintien de l’ordre dans le département du Wouri. En effet, le climat entre les deux parties est tendu depuis plusieurs mois. En marquant ce temps d’arrêt dans ses locaux sis au lieu-dit ‘’Carrefour nouveau Mont Cameroun’’ à Douala ce mercredi 20 octobre 2021, la caravane de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) permet d’approfondir les connaissances des Officiers de police judiciaire(Opj) en matière des Droits de l’Homme, les normes internationales et leur sens profond.
L’initiative de l’organisme indépendant de défense des Droits de l’Homme au Cameroun part d’un constat : «C’est la séance de travail avec le Gouverneur et la visite aux Forces de maintien de l’ordre qui nous amènent à organiser une caravane de formation. Pendant la séance de travail, les Forces de maintien de l’ordre ont été indexées. Durant notre visite dans leurs locaux, il nous a été demandé de former les OPJ qui sont toujours en contact avec les populations. Ces Opj commettent souvent des erreurs de qualification. Mais ils ne sont pas les seuls à être blâmés. Les populations commettent aussi des dérives. D’où la nécessité de remettre tout le monde à jour par une formation », explique Marie Claire Konkombo, secrétaire régionale de la CDHC pour le Littoral.
Nombre d’agression en hausse
Trois thèmes meublent la formation : «introduction aux Droits de l’Homme, mission de la CDHC et l’initiation des Opj aux Droits de l’Homme ». Au terme de cette séance, les Opj seront amenés à renforcer leurs attitudes positives ainsi que leur comportement pour une meilleure collaboration avec les populations.
«Le nombre d’agressions est trop élevé, nous sommes là pour outiller les Opj. Ils sont venus en surnombre. Cela prouve que les chefs ont la volonté de renforcer les capacités de leurs éléments. Une fois que les Opj et les citoyens auront acquis un ensemble d’instruments, les cas d’allégation des Droits de l’Homme seront réduits », pense Denis Nkwebo, membre de la CDHC.
«Exerçant pour l’application des textes de Droits, j’aimerais au sortir de la formation, appréhender les moyens et les mesures d’application des Droits de l’Homme», ambitionne le maréchal des logis-chef Wilfried Mimbang Etoa en service à la brigade de Mboppi.
Blaise Ngagning Kiam, stagiaire
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