L’opération vise à redonner à la cité capitale économique sa splendeur d’antan. Malheureusement, les efforts que déploient les autorités de la ville se heurtent à un incivisme, qu’il convient de corriger.
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« Douala clean city » : il faut frapper les caciques

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L’opération vise à redonner à la cité capitale économique sa splendeur d’antan. Malheureusement, les efforts que déploient les autorités de la ville se heurtent à un incivisme, qu’il convient de corriger.

Marché Mboppi, Douche municipale située en plein du quartier Akwa, et beaucoup d’autres espaces marchands de la ville de Douala sont les lieux qui ont connu la visite des autorités de la ville de Douala. Parmi celles-ci le maire de la ville Roger Mbassa Ndinè, mais surtout le numéro un de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. Ces autorités qui étaient encore sur le terrain il y a quelques semaines, sont allées évaluer le niveau de salubrité qui fait le quotidien de ces lieux, sensibiliser les acteurs, et prendre d’autres mesures qui permettront de maitriser finalement la question de l’insalubrité que connait la ville.

De nombreux sabotages

Cette opération est baptisée « Douala clean city ». Elle a été pensée par l’ensemble des autorités de la ville de Douala. Elles n’ont eu de cesse d’interpeller les forces vives de la capitale économique sur la nécessité de contribuer à l’opération, au lieu de penser que c’est la seule affaire de Hysacam. C’est ainsi que des campagnes de sensibilisation se sont multipliées à la communauté urbaine sans trop rencontrer l’adhésion des uns et des autres. C’est la raison pour laquelle plusieurs compatriotes déposent encore les ordures et même les déchets des ménages là où ils veulent. Plusieurs espaces marchands à l’instar de Dakar, ne sont pas différents des dépotoirs. Ce qui donne une image assez triste à la ville. Même les espaces les plus respectés ne sont pas en reste, puisque des immondices sont visibles dans toutes les entrées de ceux-ci.

On remarque d’ailleurs à certains endroits la multiplication des actes d’incivisme de la part des commerçants eux-mêmes. A Ndokoti par exemple, l’un des espaces marchands les plus bouillants de la ville de Douala, on peut remarquer que c’est sur les « terre-plein », que beaucoup viennent faire pipi. Laissant derrière eux des toilettes publiques. C’est également sur ces « terre-plein » que des caciques viennent verser les ordures. Sabotant ainsi les efforts que les autorités déploient dans le cadre de leur volonté de redonner à cette ville toute son image.

Ces actes ont eu des conséquences douloureuses sur les résultats attendus jusqu’ici. C’est la raison pour laquelle plusieurs observateurs de la scène socio-économique de la ville de Douala, pensent que le  moment est venu de frapper très fort, tous ceux qui s’éloignent des objectifs  poursuivis par l’opération. Ils sont d’ailleurs très nombreux, et doivent être interpelés au besoin, puis gardés à vue pour ces actes qui sont bel et bien répréhensibles.

Martin Paul Akono

 

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