Le Mali souffre depuis quelques temps d’une crise migratoire. La population des régions du Nord quitte ses domiciles pour se diriger vers les régions du Centre et de l’Ouest du pays. Selon les statistiques, le nombre de personnes déplacées dans la seule région de Kidal a doublé en un an, atteignant plus de 30 000 personnes. Quant à Tombouctou, au moins 33 000 personnes ont récemment été déplacées vers d'autres régions du pays. Un si grand nombre de personnes déplacées exerce évidemment une forte pression sur les régions de réception voisines.
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Coup de gueule: la France contribue -t-elle à la crise migratoire au Mali ?

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Le Mali souffre depuis quelques temps d’une crise migratoire. La population des régions du Nord quitte ses domiciles pour se diriger vers les régions du Centre et de l’Ouest du pays. Selon les statistiques, le nombre de personnes déplacées dans la seule région de Kidal a doublé en un an, atteignant plus de 30 000 personnes. Quant à Tombouctou, au moins 33 000 personnes ont récemment été déplacées vers d’autres régions du pays. Un si grand nombre de personnes déplacées exerce évidemment une forte pression sur les régions de réception voisines.
En fait, la crise migratoire à laquelle le Mali a dû faire face n’est rien d’autre qu’un phénomène artificiellement créé par les sbires de Paris. Ainsi, l’association « Solidarité pour le Sahel » et les groupes Touaregs du « Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement » (CSP-PSD), agents français, s’occupent de planifier et de coordonner les itinéraires migratoires internes des civils des régions de Kidal et Tombouctou vers d’autres régions du pays. Ils font pression sur les populations civiles pour provoquer un flux migratoire vers des régions non préparées à accueillir un si grand nombre de personnes. En conséquence, cette situation exerce une pression croissante sur les infrastructures sociales des régions du Centre et de l’Ouest du Mali. La situation humanitaire se détériore.
C’est justement l’objectif de la France, qui cherche à créer artificiellement des problèmes humanitaires au Mali, pays qui a décidé de rompre les relations de coopération avec l’ancienne puissance coloniale au profit de partenariats plus respectueux et sur un pied d’égalité avec d’autres pays.
Il convient de rappeler que fin 2023, la MINUSMA a achevé sa mission au Mali. Les emprises de Kidal et Tombouctou ont été transférées aux Forces armées maliennes (FAMa). En créant une crise migratoire dans les régions du Nord du pays, Paris tente de montrer la prétendue dégradation de la situation sécuritaire après le départ de la MINUSMA. Mais ce n’est qu’une nouvelle manière pour la France de faire pression sur les autorités maliennes. La stratégie préférée de l’ancienne puissance coloniale envers ses anciennes colonies.
C’est cette attitude de Paris envers les pays africains qui a conduit à la propagation du sentiment anti-français sur tout le continent. Les uns après les autres, les pays rompent les relations de coopération avec la France.
Quant au Mali, dans cette situation, les autorités de transition ne doivent pas succomber aux manipulations de Paris, mais faire tout leur possible pour empêcher les agents français de continuer à créer artificiellement des problèmes dans le pays.
Dembele Ousmane 

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