Pr Magloire Ondoa, Recteur de l'Université de Douala (en veste) et le prince Kum'a Ndumbe III, président-fondateur d'AfricAvenir International brandissent les documents qui lient désormais leurs deux institutions. Photo: LPA
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Coopération scientifique : l’Université de Douala et la Fondation AfricAvenir main dans la main

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Les deux institutions ont paraphé un accord de partenariat le mois passé dans la capitale économique camerounaise.

Le jeudi 22 juillet 2021, la salle des actes de l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec), campus 1, a abrité la cérémonie de signature d’un contrat de partenariat entre l’Université de Douala et la Fondation AfricAvenir International. Le professeur Magloire Ondoa, Recteur de l’Université de Douala, accompagné de ses collaborateurs tout comme le prince Kum’a Ndumbe III, président de la Fondation à la tête d’une forte délégation, ont apposé leur visa au bas des documents.

Mais auparavant, le rituel protocolaire a imposé l’exécution de l’hymne national et les allocutions des deux responsables.  Aussi aura-t-on appris de leurs interventions que cette coopération « permettra d’ouvrir un champ multiple de nouvelles opportunités pour les étudiants, les chercheurs et les professionnels des deux institutions, grâce à des méthodes innovantes de recherche et un système dynamique d’échange scientifique ».

Plus explicitement, il sera question de faciliter la tâche aux étudiants qui font leurs recherches en master et en doctorat. Ces derniers pourront retrouver les documents dont ils auront besoin à la Fondation AfricAvenir International. «Nous avons des documents qui n’existent pas vraiment ailleurs dans ce pays et peut-être en Afrique noire», explique le prince Kum’a Ndumbe III.

Une aubaine qui était attendu depuis longtemps par le président fondateur d’AfricAvenir, qui célèbre ses 50 ans de publication internationale cette année. «C’est une grande satisfaction. Ce n’est pas pour utiliser des mots. C’est une grande satisfaction parce que c’est l’université de mon village, où je n’ai jamais professé», s’est réjoui ce professeur de rang magistral, qui a toujours rêvé de faire profiter les résultats de ses nombreux travaux pour la restauration de la mémoire collective à la jeunesse africaine. «Nous avons maintenant une convention qui va nous permettre ensemble, de former cette jeunesse qui monte. Ce que nous avons, l’université de Douala n’a peut-être pas cela et ce que l’université de Douala a, nous ne l’avons pas. Donc on va essayer de coopérer», a indiqué Kum’a Ndumbe III.

Pendant la signature du contrat de partenariat entre AfricAvenir International et l’Université de Douala

Documents historiques

Grâce à cette convention, les étudiants de l’Université de Douala n’auront plus besoin de se déplacer pour aller faire des recherches ailleurs. « Quand il y avait l’histoire de Bakassi, j’étais surpris que les gens aillent à l’étranger pour chercher des documents. Alors que la bibliothèque Cheikh Anta Diop d’AfricAvenir dispose de tous les documents historiques que nous rassemblons depuis les années 1969 », s’étonne le prince. Ces documents qui dorment, vont désormais servir dans le cadre de cette collaboration historique qui pourrait faire du Cameroun un pôle de recherche pour la renaissance africaine. «Il y a beaucoup d’ouvertures et avec les moyens de l’Université de Douala, nous allons, puisque nous savons où sont ces documents dans le monde, les ramener encore dix fois plus ici à Douala. Et Douala avec cette collaboration, risque devenir vraiment un centre imbattable, non seulement en Afrique Centrale, mais en Afrique», ambitionne celui que le professeur Magloire Ondoa appelle ‘’Maître’’.

De passage dans la bibliothèque de la fondation AfricAvenir, Théophile Obenga, l’un des fidèles de Cheikh Anta Diop n’a pas pu se contenir au regard du contenu observé en matière de documentation : « il nous dit qu’il n’y a pas ça chez eux au Congo, même au Congo Kinshasa, au Burkina Faso, il n’a pas vu ça. C’est une fondation très modeste, mais ce qu’il y a là-dedans, peut nous aider à aller très loin », pense Kum’a Ndumbe III.

Didier Ndengue

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