By Il a également adressé des motions de soutien au chef de l’Etat mardi 4 janvier 2022 à Douala.
Ce mardi 4 janvier 2022, la salle de conférence des services du gouverneur de la région du Littoral grouille de monde. Le peuple Sawa est venu dire sa reconnaissance au président de la République pour avoir nommé le professeur James Mouangue Kobila à la tête de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC).
La cérémonie y relative se déroule en présence du gouverneur Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. Le représentant du chef supérieur du canton Akwa et du porte-parole des associations des étudiants Sawa a remis au numéro un de la région, des motions de soutiens en guise de reconnaissance pour la nomination de James Mouangue Kobila le 19 février 2021 pour un mandat de 5 ans, renouvelable une fois.
«Il y a un temps pour chaque chose. Un temps pour recevoir et un temps pour dire merci. Un temps pour parler et un temps pour écouter. Je renouvelle toute l’étendue de ma gratitude au chef de l’Etat en ce jour. La joie de ma nomination a retenti au-delà de ma personne. Elle a retenti dans mon village, dans mon canton, dans toute l’ère culturelle Sawa et dans le cœur de tous ceux qui me connaissent. En ce jour, je renouvelle mon engagement à servir l’institution dont il m’a confié la responsabilité au mieux de mes capacités dans le respect des institutions et de l’intérêt supérieur de l’Etat », s’est réjoui le président de la CDHC.
Ivaha Diboua, en recevant les motions de soutien, a rappelé au patron de la Commission la délicatesse de son poste : «Ces motions de remerciements et de soutien ne se commentent pas. On les achemine à qui de droit. Mais en retour, je tiens à vous dire qu’en faisant cet exercice de transmission, c’est également pour moi l’occasion de vous dire merci pour ce réflexe qui n’est pas toujours évident au niveau de certains lorsqu’ils sont promus. A monsieur Mouangué, le choix dépend du chef de l’Etat mais la délicatesse du poste ne saurait être occultée par une cérémonie comme celle-ci. Ce poste très délicat demande à être assumé avec beaucoup de rectitude afin de faire régner la force du droit et non le droit de la force ».
Blaise Ngagning Kiam
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