By Absents à la cérémonie de remise des prix de la 4ème édition de Best Talent Cameroon, organisée par l’agence évènementielle Yani Africa, le 1er mars 2024, ces deux lauréats ont eu droit à une soirée spéciale, deux semaines plus tard.
Deux semaines après, la 4ème édition de Best Talent Cameroon joue les prolongations à B’ssadi Gallérie, sise à Douala 5e. Ce 14 mars, deux lauréats sont à l’honneur : le chanteur Vanister Enama et Cyrille Bojiko, président directeur général du groupe de média Balafon. Le premier a été désigné par le public qui avait la possibilité de voter sur la page Facebook de l’évènement dans la catégorie « Artiste chanteur préféré en 2023 ».
Le second, quant à lui, s’est démarqué dans le domaine de la littérature avec son premier ouvrage « On n’arrête pas le vent », publié l’année dernière. Dans ce bouquin qui a bénéficié du vote du grand jury dans la catégorie « Best Litterature book 2023 », l’auteur revient sur son long et riche parcours dans plusieurs médias du Cameroun.
Les deux lauréats ont partagé leurs expériences avec le public. Vanister Enama qui s’est taillé une place de choix dans le cœur des Camerounais grâce à son originalité en faveur de son pays, est revenu sur ses débuts. « Je suis arrivé dans le monde de la musique à une période où il y avait des grosses têtes de la musique. Je n’aimais pas ma voix. J’ai créé mon couloir, surtout dans l’improvisation », témoigne celui qui arbore régulièrement le drapeau tricolore à son cou pour prouver son attachement à la terre de ses ancêtres. Il le fait sur toutes les scènes, à l’intérieur du pays comme à l’extérieur. « Chaque artiste a sa mission. Je suis un artiste qui prône les valeurs », ajoute Vanister.
« Ce geste qui n’avait jamais été vu auparavant dans une cérémonie des awards au Cameroun, démontre un profond engagement envers la reconnaissance et la valorisation du travail de chacun. L’attention portée aux détails et le souci du respect envers les talents méritants font de Best Talent Cameroon sous l’impulsion de son promoteur Olivier Dyl Djom, une véritable source d’inspiration et de fierté pour la communauté artistique et médiatique du Cameroun », se réjouit Christian Deutou de Yani Africa.
Simon Keng
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