Montée sur une superficie de 2800 m2, cette nouvelle ligne de production inaugurée le 21 mars 2024 dans la capitale camerounaise, a une capacité de production 35 000 bouteilles par heure.
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Yaoundé : Boissons du Cameroun se dote d’une nouvelle chaîne de production de plus de 21 milliards de FCFA

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Montée sur une superficie de 2800 m2, cette nouvelle ligne de production inaugurée le 21 mars 2024 dans la capitale camerounaise, a une capacité de production 35 000 bouteilles par heure.

Elle a été réalisée entre mai et décembre 2023. Soit huit mois hors période d’étude et de fabrication. Cet outil de production a été inauguré le 21 mars 2024 dans les usines de Boissons du Cameroun à Yaoundé par le représentant du Premier ministre camerounais, Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce.

En 76 ans d’existence, Boissons du Cameroun ne rafraichit pas que les Camerounais, elle investit également. Le brasseur compte 9 sites industriels, au Littoral, au Centre, à l’Ouest et au Nord, 35 centres de stockages répartis sur tout le territoire, la gamme de boissons la plus large offerte à ses fidèles consommateurs avec des bières, des alcools mix, des boissons gazeuses, des eaux et depuis peu des vins et spiritueux.

729 milliards de FCFA de chiffre d’affaires

En 2023, Boissons du Cameroun affirme avoir produit et vendu plus de 11 MHL, cela fait 1 100 000 000 de litres. Sur la même période, l’entreprise dit qu’elle a réalisé un chiffre d’affaires de 729 milliards de FCFA, payé des taxes (TVA, Droits d’accises, droits de douane, IS…) de plus de 367 milliards de FCFA, soit 50, 3% de son chiffre d’affaires total. Des investissements cumulés sur les 10 dernières années de 313 milliards de FCFA dont 53 milliards sur la seule année 2023, d’après son directeur général, Stéphane Descazeaud.

« Mais ces chiffres, qui peuvent parfois donner le tournis, ne doivent pas nous faire oublier que si nous en sommes là aujourd’hui, ce n’est pas par hasard : C’est bien grâce au travail sans relâche et à la détermination de son fondateur, le Président Pierre Castel, qui m’a demandé de vous transmettre ses sincères salutations et remerciements étant donné ses difficultés à se déplacer, le travail et la détermination de l’ensemble de son équipe de direction, mais surtout grâce à l’ensemble des employés de la famille Boissons du Cameroun, qui ne ménagent aucun effort pour toujours produire plus et satisfaire la demande. Mais le travail seul n’y aurait pas suffi sans les investissements », explique le Directeur général de Boissons du Cameroun, Stéphane Descazeaud.

200 milliards de FCFA sur 5 ans

Le patron de la filiale du groupe Castel au Cameroun souligne que l’investissement est la fondation indispensable à la génération de croissance, d’emplois et de contributions sous toutes ses formes. « Si je suis là devant vous aujourd’hui, c’est pour célébrer la confiance que le groupe Castel a dans le Cameroun, confiance qui se matérialise par un plan d’investissement de 200 milliards de FCFA sur 5 ans que nous avons annoncé en ce même lieu il y’a exactement 16 mois à l’occasion du dévoilement de notre nouvelle dénomination Boissons du Cameroun. Ces investissements sont le socle de notre business model et de notre projet sociétal », réitère-t-il.

L’extension de l’usine de Boissons du Cameroun de Yaoundé s’inscrit dans la logique de l’augmentation de ses capacités de production dans les 4 régions où le groupe est présent, « que ce soit en brassage, en fermentation, en siroperie ou en conditionnement des bouteilles, investissements dans les moyens logistiques, entrepôts de stockages et véhicules de distribution, investissements dans les emballages, la qualité, et bien entendu, la sécurité de tous nos employés », insiste le Dg.

D’un montant de plus de 21 milliards de FCFA, l’extension de l’usine Boissons du Cameroun de Yaoundé vise à augmenter de 18% la fabrication des boissons et de 31% leur conditionnement avec l’installation d’une chaîne mixte (bières, AM, BG) d’une cadence de production de 35 000 Btles/h. Selon les prévisions du top management, cet outil de production va permettre d’augmenter la capacité de l’usine de Yaoundé, actuellement en déficit de 850 000 HL pour passer de 2,8 MHL à 3,6 MHL. Il a déjà permis de créer 74 emplois, dont 51 postes permanents, et 53 postes sont encore à pourvoir dans les mois qui viennent pour un total de 127 emplois.

Simon Keng

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