Dr Didier Badjeck : «Boris Bertold, que savez-vous vous des femmes mon pauvre, pour parler de viol, alors que vous ne connaissez que celui des hommes?»
Le Colonel Didier Badjeck
A la UneCamerounLe ChroniqueurTribune Libre

Victime d’une cybercriminalité, le Colonel Didier Badjeck se lave les mains

0

A la retraite depuis bientôt trois ans, l’ancien Chef de la division de la communication au ministère de la Défense reste attaché à la patrie. A travers ses chroniques régulièrement publiées dans La Plume de l’Aigle, les lecteurs ont pu constater son engagement dans la défense des institutions républicaines. Toute chose qui n’arrange visiblement pas ses détracteurs.

Son numéro de téléphone portable Orange a été piraté il y a quelques mois. Les cybercriminels ont tenté d’extorquer quelques billets de banque à ses contacts. Une opération qui a malheureusement foiré. Le Colonel avait mis toute la République au parfum de cette attaque à travers le téléphone de l’un de ses proches.

Tout récemment, un faux profil est apparu sur les réseaux sociaux avec le nom du concerné pour arnaquer les personnes qui souhaitent être recrutées dans l’armée camerounaise. Pourquoi un tel acharnement contre un fidèle serviteur de la nation qui gère tranquillement son think tank et sa ferme dans son village natal ? En attendant d’avoir des révélations exclusives, voici la réplique du Colonel aux cybercriminels qui polluent la toile avec son nom.

Infamie et basses besognes

Depuis quelques temps, je me plains d’une utilisation irrégulière de mon identité via des supports tels que Facebook, Messenger, et une pléiade de numéros de téléphone à travers lesquels des individus  mal intentionnés se livrent à des opérations interlopes. Plusieurs procédés de plus en plus subtils sont alors utilisés pour escroquer malheureusement des connaissances crédules qui mordent à l’appât de ces criminels. Tout en étant peiné par cette situation, je relève qu’il faudrait faire preuve de méfiance tout de même, surtout que ces opérations dévoilent plusieurs indices manifestement suspects. Les arnaques sont régulièrement montées autour des subterfuges ci-après :

  • Monnayage des recrutements dans les Forces de Défense ;
  • Demande de transferts pour solutionner une urgence ;
  • Offres d’emploi.

Il se trouve que récemment, ces criminels aient changé de stratégie et m’imputent désormais des propos malveillants dont certains sont de nature insidieuse ou séditieuse. En effet, un compte Facebook portant mon prénom et mon nom ‟Didier Badjeck” avec une photo de profil récupérée probablement dans des photothèques disponibles est utilisé. Par contre, mon compte Facebook officiel porte d’abord mon nom et mon prénom ensuite ‟Badjeck Didier”.

Un faux profil du Colonel à la retraite Didier Badjeck sur Facebook

La dernière évolution de cette cybercriminalité m’a paru pour le moins curieuse au niveau du contenu ; le sujet de désinformation porte sur la mise en ligne d’une grille de salaire des militaires que j’aurais produite, toute chose qui dénote par ailleurs, une volonté de l’auteur de susciter des frictions entre les populations et les militaires. Le crédit apporté à cette information trouve sa pertinence dans l’utilisation de mon iconographie assez populaire. Une telle manœuvre est subversive et vise de manière évidente la déstabilisation du Cameroun. L’on devine que les auteurs veulent créer une étincelle par mimétisme de ce que l’actualité nous fait vivre ces derniers temps. Me concernant, j’observe désormais que le centre de gravité des cybercriminels s’est déplacé du champ interlope vers un champ politique. Je peux également déduire que les criminels  qui me harcèlent  depuis un moment et des politiques à qui profiterait une désinformation contre l’Armée camerounaise, ne formeraient qu’un et un seul homme.  Cela n’a malheureusement rien de reluisant, encore moins si l’opération est menée pour assouvir un instinct de vengeance.

Lire aussi : DIDIER BADJECK À RICHARD BONA: ”NOUS VENONS DE BRÛLER TOUT CE QUI RESSEMBLE À VOS PRODUCTIONS DANS NOS DISCOTHÈQUES”

En revanche, il faudra un  peu plus pour m’impressionner, et je tiens à préciser solennellement que rien ne pourra freiner mes élans patriotiques, encore moins ma contribution à la défense populaire qui est un devoir citoyen, encore plus, celui d’un officier à la retraite. Pour ce faire et en d’autres termes, je n’ai besoin d’aucune autorisation pour participer au combat exaltant de la défense de notre Nation et de nos institutions, notre concept de défense étant populaire. Si les auteurs de telles manœuvres pensent me discréditer, l’effet contraire risquerait plutôt de se produire, car l’on juge de l’importance d’un individu par le nombre de ses ennemis. Cette mascarade finira par être démasquée et je serai particulièrement pugnace pour la défense de mes droits et la réparation des préjudices créés. Ce que je ne souhaite pas est que les auteurs soient épinglés dans mon proche entourage.

 

Mise au point : anti « vaccin-test » et non « anti-vaccin »

Previous article

Bonapriso : démolition d’un domicile familial sous fond de guérilla

Next article

You may also like

Comments

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *