C’est le résultat d’une étude réalisée par le média en ligne Africapresse.com auprès de ses lecteurs, du 13 au 25 août 2023.
L’enquête s’inscrit dans le cadre de l’intervention militaire au Niger envisagée par la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le 10 août 2023. C’était lors de la conférence des chefs d’Etats de l’organisation régionale qui s’est tenue à Abuja, au Nigéria. L’objectif était « le retour à l’ordre constitutionnel et la libération du président Mohamed Bazoum ».
Selon le communiqué de presse de Africapresse.com parvenu à notre rédaction, le sondage initié au début du mois d’août « visait à recueillir les perspectives diverses au sein de la population africaine afin de sonder leur position sur une intervention militaire au Niger ».
Dans le cadre de cette étude, il était question pour les lecteurs du journal de répondre à la question suivante : « Selon vous, la CEDEAO devrait-elle intervenir militairement au Niger ? » 2944 participants se sont prêtés au jeu.
Parmi les voix recueillies, une majorité écrasante d’Africains est contre l’initiative de la CEDEAO. Elle est estimée à « 90,08%, soit 2652 individus qui ont exprimé leur opposition catégorique à une intervention militaire dans le pays de l’Afrique de l’Ouest », précise le communiqué de presse de Africapresse.com.
Pour le reste de voix, environ « 7,57% de votants, (soit 223 individus) se sont montrés favorables à une telle initiative, tandis qu’une fraction de 69 (2,34%) personnes n’a pas émis un avis clair sur la question », indique le document. L’analyse de ces données est claire : « Ces chiffres renvoient à la réticence des africains envers l’utilisation de la force armée comme moyen pour résoudre la crise politique et institutionnelle dans le pays ».
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Fadira Etonde
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