Tribune : main basse sur le patrimoine de la grande famille Badjeck à Ekoum
Maison de Bayeck Robert, géniteur d'EKOUM, Palais construit en 1936.
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Tribune : main basse sur le patrimoine de la grande famille Badjeck à Ekoum

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Par Paul Henri Baleba

Après l’affaire Dikolo, l’Arrondissement de Bot-Makak nous réserve à  son tour, un scénario à  la hauteur de films d’Al Capone. Le mensonge ayant les jambes courtes, le forfait est détricoté à  quelques jours d’une issue fatale qui aurait pu intervenir ce jeudi en date du 16 juin à  Ékoum, où le Sous- Préfet de cet Arrondissement a convoqué les parties prenantes pour une descente en vue de procéder à  l’immatriculation de 300 hectares dont une bonne partie appartiendrait à  la famille Badjeck, nombreuse et héritière des Patriarches Bayeck Robert et Badjeck Bissou Daniel.

Il n’en fallait pas plus pour provoquer l’ire des populations d’Ekoum qui ont servi aux autorités administratives, leur opposition à  cette immatriculation qui serait rien de plus qu’un tissu de fausses procédures  d’un apprenti- sorcier ayant promis monts et merveilles à un autre acquéreur, financier de l’opération.

Des fonctionnaires se seraient mouillés dans cette opération de 300 hectares montée comme une aventure des Pieds Nickelés et quelques morceaux choisis de faux étalés avec audace, incongruités et imprudences.

L’auteur de cette aventure de mauvais goût, n’est rien d’autre qu’un certain Mangog, dit Petit Jean qui sollicite sans vergogne jusqu’à 15 actes fonciers dressés sous de fausses identités ou de personnes décédées. L’affaire est tellement grossière que le flou des procédures fait frémir.  L’on espère que les administrateurs en charge de cet arrondissement dépendant du Département du Nyong et Kelle auront la sagesse de mettre hors d’état de nuire une véritable imposture.

Maison construite par Badjeck Bissou Daniel.

Cet autre scénario de mauvais goût dans le foncier,  incite à conclure que certains Camerounais sont devenus maîtres  dans l’art de déshériter les pauvres populations autochtones sous tous les prétextes possibles.

Il est l’heure d’infliger des peines lourdes aux auteurs de tels actes, eux qui  compromettent le vivre- ensemble appelé de tous les vœux par le Chef de l’Etat.

De toutes les manières,  la communauté D’Ekoum est sur le pied  de guerre et prête à  en découdre avec les empêcheurs de tourner en rond, tout comme elle est prête à convoquer l’aigle de la justice qui servira à  frapper les adeptes de la vie facile dans le Nyong et Kelle, surtout que le village compte quelques élites loin d’être influençable et impressionnées par les opérations interlopes.  Affaire à  suivre…

 

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