Créée le 20 janvier 2020, au cours d’une assemblée générale constitutive, l’Association des Communicateurs pour la Promotion de la Paix au Cameroun (AC2PC), désormais reconnue par les pouvoirs publics, affine ses armes.
Ismaël Paraiso a le cœur sur la main. Le directeur de publication du bi-mensuel « Islam Infos » vole régulièrement au secours des personnes en détresse dans la ville de Douala. Son motocycle est le moyen de transport le plus sûr, qu’il utilise régulièrement pour redonner le sourire aux personnes déboussolées.
Apôtre de la paix, messager de la réconciliation nationale, le journaliste et quelques confrères, ont mis sur pied, en janvier de l’année en cours, l’Association des Communicateurs pour la Promotion de la Paix au Cameroun (AC2PC). Mouvement récemment légalisé par la préfecture du Wouri.
A travers cette plateforme, Ismaël Paraiso et les autres membres du bureau veulent être des ambassadeurs de la paix dans leur pays. « Nous avons pour rôle de promouvoir la solidarité, l’entraide entre communicateurs et renforcer la coopération et la fraternité », explique le président de l’AC2PC.
Durant son bail (3 ans), le tout premier bureau de l’association compte organiser des campagnes de sensibilisation, des séminaires et des foras autour de la communication et la paix. « C’est-à-dire que nous allons nous assoir autour d’une table pour réfléchir ensemble à comment nous pouvons participer sur le terrain, à stabiliser la paix au Cameroun. Nous allons avoir des ambassadeurs de la paix dans les dix régions de notre chère nation et même dans la diaspora », ambitionne le bureau exécutif national de l’AC2PC.
Les multiples agressions internes et externes et les discours haineux sur la place publique au Cameroun ont motivé la création de ce mouvement. « Nous sommes dans une zone marquée par la crise sanitaire, le Covid-19, nous avons également une crise sécuritaire dans les régions dites anglophones, au niveau de l’Extrême-Nord de notre pays, à l’Est, du côté de Bertoua. Le gouvernement, à travers le chef de l’Etat, son excellence Paul Biya, ne cesse de multiplier les efforts, de prendre des mesures adéquates afin de stabiliser la paix, et apaiser les discours de haine qui existent entre les Camerounais », argumente Ismaël Paraiso.
Recrutement
L’AC2PC compte accompagner les initiatives des pouvoirs publics visant à promouvoir la paix et le vivre-ensemble. Pour relever ce défi et avoir un impact, l’association a besoin de plus de membres. Constituée actuellement d’une dizaine de personnes, elle recrute de nouveaux communicateurs, journalistes et passionnés du métier de la communication avant de lancer l’offensive. Le chapitre 2 de son règlement intérieur donne toutes les conditions à remplir pour être éligible. Son article 7 fait savoir que « peut adhérer à l’association, toute personne de bonne moralité, sans distinction aucune, respectant les dispositions des présents statuts du règlement intérieur ». L’article 8 est encore plus précis : « Le candidat dont la demande est acceptée, devra s’acquitter de ses frais d’adhésion et cotisations, conformément au règlement intérieur ».
L’AC2PC comprend trois catégories de membres : fondateurs, actifs, et d’honneur. « Maintenant il faut joindre l’utile à l’agréable. Qu’est ce que les journalistes, à travers les médias doivent dire ? Comment doivent-ils participer à ce que chaque camerounais se sente à l’aise partout où il se trouve sur le territoire national ? » Autant de questions qui seront épluchées au cours des rencontres citées supra.
Simon Keng
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