By Présent sur le site du Salon international de l’entreprise, de la PME et du partenariat de Yaoundé (Promote), l’instrument de la coopération française fait un zoom sur ses programmes d’infrastructures.
Le Contrat de désendettement et de développement (C2D), est un outil de coopération entre le Cameroun et la France. Il a été mis en place en 2006. Dans le cadre de cette coopération, trois contrats ont déjà été signés entre les deux pays. « Le premier en 2006, le deuxième en 2011 et le troisième en 2016 », rapporte Jean Paul Tchomdou, expert en communication à C2D.
Pour mener ses opérations au Cameroun, le C2D reçoit des fonds des Républiques française et camerounaise. Sa participation à Promote s’inscrit « dans le cadre de la redevabilité. Nous devons expliquer aux populations camerounaises à quoi sert cet argent, à quoi est-ce qu’il est affecté et comment il est dépensé. Nous sommes là pour fournir le maximum d’informations aux visiteurs pour qu’ils soient au même niveau d’informations que nous, sur la mise en œuvre du C2D au Cameroun », explique Jean Paul Tchomdou.
Le C2D compte plus de 18 programmes. Mais, à Promote, « nous avons choisi de faire un zoom sur les programmes d’infrastructures. Notamment, notre programme Capitales régionales. Un programme qui se met en place dans cinq grandes villes, que sont: Bamenda, Bertoua, Bafoussam, Garoua et Maroua. Il vise à améliorer la mobilité urbaine, en développant la construction des infrastructures marchandes et routières ».
Selon l’expert en communication chez C2D, les villes de Bafoussam et Bertoua ont d’ores et déjà été « construites et complètement transformées. Les travaux ont démarré à Bamenda et à Maroua ».
« Nous avons également, poursuit-il, notre programme emblématique à Yaoundé. Il est baptisé « Yaoundé cœur de ville » et vise à réduire sensiblement les bouchons dans les principales artères de la ville et notamment dans certains carrefours, à savoir: Mvan, Elig-Edzoa et Messa ».
Le C2D ambitionne également de construire deux gares routières modernes à Mvan et à Messa. « À Elig-Edzoa, nous allons développer un échangeur qui permettra de circuler plus facilement. C’est un programme de plus de 50 milliards de Francs CFA qui se met en place et qui, nous l’espérons permettra aux Yaoundéens d’avoir une meilleure qualité de vie », conclut Jean Paul Tchomdou.
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