By Dans une déclaration publiée le 26 janvier 2021, le médiateur universel recommande le dialogue, le pardon et la réconciliation consensuelle pour vaincre les traîtres.
« Nous défendrons la République, l’esprit républicain et les républicains. Nous vaincrons les traîtres de la République, par la seule force de nos convictions intègres et la ressource intarissable du dialogue, du pardon et de la réconciliation consensuelle », martèle le professeur Jean Claude Shanda Tonme dans son manifeste.
Le président du Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation (MPDR) prescrit la vigilance aux Camerounais en cette période sensible. Pour lui, les « pourfendeurs » de la République et les « zélateurs » se tiennent en embuscade, espérant à la moindre occasion tirer les marrons du feu. « Jamais ne vous méprenez sur le calme et le sommeil des vaincus, des perdus et des embrouillés abattus par l’échec de leur projet maléfique. Il existe toujours chez ces recalés de la compétition de la vie, la flamme de la jalousie et la volonté de haine tenace. Et voilà comment au quotidien et sans honte, ils s’accrochent à n’importe quel vent de folie pour produire des étincelles de sournoises vengeances », dénonce l’homme politique.
Le diplomate de carrière est convaincu que « la force des nations, la sagesse des patriotes et la victoire des justes, résident dans la capacité à intégrer ces individus en permanence hors sujet et perturbés ».
Pour le médiateur universel, il faut faire preuve de compassion vis-à-vis de ces personnes « égarées » dont le poids des échecs a abîmé l’intelligence et ruiné le bon sens.
Puisque la République est debout et accueille l’Afrique sportive et célèbre l’amitié, Pr Jean Claude Shanda Tomne suggère de chanter « pour eux les cantiques de la rédemption, mais sans jamais les bannir, ni les punir autrement que par l’invitation au dialogue ».
Mais d’un ton ferme, le leader politique prévient les pourfendeurs de la République : « Ceux qui aspirent à brûler la République, se brûleront et ceux qui recourent à leurs grands-parents comme cheval de relance dans une course aux désordres perdue d’avance, périrons de remords ».
« La République, l’esprit républicain et les républicains triompheront sûrement », conclut-il.
Yves Sandjo
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