Ils ont présenté leurs doléances au Seigneur au cours de la veillée de prière tenue vendredi 5 août 2022.
La veillée de prière est aussi l’un des temps forts des Journées nationales des jeunes (JNJ) qui se déroulent au collège Bonneau dans le diocèse d’Ebolowa, au Sud Cameroun. Elle s’est déroulée dans la nuit du vendredi 5 août 2022. La rencontre était conduite par Mgr Sosthène Léopold Bayemi Matjei, évêque du diocèse d’Obala, par ailleurs assistant ecclésiastique national du Renouveau charismatique. Après avoir rappelé l’importance d’une veillée d’adoration, le prélat a exhorté les jeunes chrétiens catholiques à entrer en contact avec le Christ : «Creusez l’intimité avec lui. Exprimez votre reconnaissance à Jésus. Chers jeunes, présentez au Seigneur vos cris d’angoisse et de gémissements pour qu’il prête une oreille attentive à vos prières.»
Le Saint sacrement exposé à l’autel, pendant toute la nuit, les pèlerins ont tenu compagnie à Jésus Christ dans une adoration silencieuse parfois ponctuée du Rosaire, des louanges, d’intentions de prières, etc.
Prières pour le Cameroun
Quelques jeunes présents à cette veillée de prière se sont dits préoccupés par leur avenir, la paix et la stabilité au Cameroun. «Durant cette nuit, j’ai beaucoup prié pour la situation de notre quartier à Ngangue à New-Bell, où on parle des casses. La Mairie veut faire la clôture du cimetière. J’ai donc recommandé cette situation au Seigneur afin que lui-même prenne le contrôle de la chose et nous épargne de ce que l’ennemi est train de tisser pour déstabiliser son peuple», rapporte Amos Tina, de l’archidiocèse de Douala
«Nous avons présenté à Dieu toutes les souffrances qui conditionnent notre vie humaine notamment le travail. Vous savez c’est très compliqué pour nous jeunes de trouver une insertion socioprofessionnelle. J’ai confié notre pays au Seigneur. J’ai demandé à Dieu d’instaurer la paix au Cameroun et dans le cœur de chaque Camerounais. Je souhaite surtout que nous retenions de cet événement que nous sommes tous frères et sœurs. Nous devons nous aimer et non tenir des discours de haine», relate Romaric Kenfack, de l’archidiocèse de Yaoundé
«J’avais besoin de vivre ce moment de prière intense avec Dieu pour lui présenter tous les blocages dans ma vie. En ce moment où la paix est gravement menacée dans notre pays, j’ai imploré le Seigneur de mettre un terme aux exactions de Boko Haram dans l’Extrême-Nord. Nous voulons une paix durable », prie Koda Paul, pèlerin de l’archidiocèse de Garoua.
Ruffine Moguem, envoyée spéciale à Ebolowa
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