By Un avant-projet de loi cadre relative au développement de l’infrastructure qualité au Cameroun somnole dans les tiroirs de l’Assemblée nationale. Le jeune député du PCRN pourrait en faire son cheval de bataille pendant sa mandature.
Ce dossier est d’une importance capitale. Le peuple camerounais y attend ses représentants à l’Assemblée nationale. Curieusement, la chambre basse du parlement a choisi le silence sur l’avant-projet de loi cadre relative au développement de l’infrastructure qualité au Cameroun. Mais les lignes pourraient bouger avec l’arrivée de jeunes « loups » à l’hémicycle du Palais de verre de Ngoa-Ekellé, à la suite de l’élection législative du 9 février 2020. Cabral Libii est l’un d’eux.
A la question de savoir s’il compte engager une bataille pour la promotion du made in Cameroun, le député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) répond par l’affirmative: « exactement ».
Jacques Ndéby, administrateur directeur général de AB Certification Afrique Subsaharienne S.A. pense que le jeune leader du PCRN (3e force politique du Cameroun) est le profil idéal pour mener la lutte sur la normalisation au Cameroun : « Quand on regarde les nouveaux membres du parlement, c’est un jeune qui se bat pour des causes vraies. Il a des membres au niveau de l’Assemblée nationale qui peuvent utiliser leurs réseaux pour faire avancer cette loi pour l’intérêt du peuple.»
A en croire l’expert en certification, il y a un réel manque d’organisation dans le secteur de la normalisation au Cameroun. La loi de 1996 y relative étant caduque, il y a lieu de penser à rouvrir le débat et passer à la vitesse supérieure. L’Agence des normes (Anor) ne s’en sortira pas toute seule. D’où l’urgence de l’adoption de cette loi. « Qu’est ce qui défend le made in Cameroun ? Les défendeurs du made in Cameroun c’est le peuple, représenté par l’Assemblée nationale. C’est elle qui peut valider une loi sur la normalisation. C’est les représentants du peuple qui doivent dire comment fonctionne la qualité», conclut Jacques Ndéby, le regard rivé sur les nouveaux députés à l’Assemblée nationale.
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