Les événements qui se succèdent à Niamey ne sont pas un fait anodin. Le régime en place actuellement s’est investi dans la sécurisation du pays et les résultats sont palpables.
La démobilisation des terroristes au Niger
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Niger : près de 400 terroristes démobilisés 

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Les événements qui se succèdent à Niamey ne sont pas un fait anodin. Le régime en place actuellement s’est investi dans la sécurisation du pays et les résultats sont palpables.

Le climat d’insécurité au sommet de l’Etat traduit à souhait la volonté du président déchu et son entourage de faire du Niger un pays totalement divisé. La situation à Niamey depuis la prise de pouvoir par les militaires vient mettre au-devant de la scène les manœuvres de division savamment entretenue par Mohamed Bazoum qui, selon des sources sécuritaires, « avait entrepris de mobiliser 3000 soldats  para-commandos hyper équipés et sous son contrôle uniquement  au détriment de la protection de la nation », avons-nous appris dans les couloirs des services spécialisés de la sécurité de l’Etat.

D’autres sources nous révèlent que « tous les mécanismes avaient été mis pour diviser le pays en deux, un peu comme au Soudan avec de l’autre côté l’Azawouad ».

Une démarche de déstabilisation mise en déroute par le nouvel homme fort. L’on nous informe d’ailleurs que « des armes ont été saisies et remises à l’armée régulière, il y a deux mois au nord du Nige ». Les mêmes sources affirment que près de 400 terroristes ont été démobilisés par les dirigeants de la transition.

La main cachée de la France

Des sources concordantes évoquent « la main invisible de la France dans ce jeu de scission du pays. Pour le contrôle des ressources minières», nous explique un cadre de l’ancien régime renversé par les militaires.

Cette attitude de Mohamed Bazoum a créé une sorte de divergence au sein du parti qui l’a soutenu. Toute chose qui, selon les proches de Mahamadou Issoufou, «a fait qu’il n’y ait point de soutien pour Bazoum après son reversement. On a compris qu’il ne jouait pas franc jeu et c’est ce qui explique d’ailleurs le veto des caciques du pouvoir contre l’option militaire au Niger envisagée par la Cedéao. Les pontes du régime étaient très divisés et l’immense majorité était pour la junte militaire qui avait de bonnes intentions ou tout au moins, qui avait vu juste », nous explique un proche de l’ancien régime sous anonymat.

Tout joue en faveur du Général Abdourahamane Tchiani et ses troupes pour pacifier un pays résolument engagé vers le développement concerté.

Correspondance particulière: Baudouin Nyobe

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