L’ancien capitaine des Lions Indomptables du Cameroun n’a pas encore annoncé sa candidature à la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Personne ne peut dire avec exactitude s’il le fera ou pas. Même pas ses fans qui l’encouragent depuis quelques temps à postuler. Samuel Eto’o entretient le mystère autour de la question.
En attendant qu’il lève le voile, regardons dans son rétroviseur pour se rendre compte qu’il ne peut pas gérer cette fédération qui traîne d’énormes casseroles auxquelles il aurait lui-même contribué selon certains analystes sportifs. Il ne peut donc pas y remettre de l’ordre d’un coup de baguette magique.
Même dans la sélection nationale, l’on sait qu’il n’a pas été un capitaine exemplaire comparativement à ses prédécesseurs. Si la pelouse lui sourit, le management et Samuel Eto’o ne font pas bon ménage.
La preuve, ses propres projets n’ont connu que des échecs. La faillite de Set’Mobile est l’exemple le plus parlant. L’entreprise de télécommunications du footballeur à la retraite, créée en 2012, a fermé boutique quelques années plus tard sans faire de bénéfices. Betoo, un site de pari sportif en ligne qui traîne son ombre, lancé en 2019, est déjà dans les oubliettes.
Tout ceci nous amène à conclure que Samuel Eto’o, malgré sa bonne foi, n’est pas la boussole dont la Fecafoot a besoin pour sortir de l’ornière.
Didier Ndengue
Comments