Le 14 janvier 2022, des manifestations monstres ont été organisées sur toute l’étendue du territoire malien pour dire «non» aux sanctions de la Cédéao, soutenues par la France et l’Union européenne, visant à asphyxier et à isoler le Mali.
Le 14 janvier 2022, des manifestations monstres ont été organisées sur toute l’étendue du territoire malien pour dire «non» aux sanctions de la Cédéao, soutenues par la France et l’Union européenne, visant à asphyxier et à isoler le Mali.
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Mali : 8 préalables pour un retour à l’ordre constitutionnel

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Le président de la transition, le Colonel Assimi Goïta a eu un entretien téléphonique hier mercredi 19 janvier 2022 avec le Secrétaire général des Nations Unies.

Par un tweet ce mercredi 19 janvier 2022, le président de la transition malienne, le Colonel Assimi Goïta annonce qu’il a eu un long entretien téléphonique avec le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. «Je lui ai transmis notre engagement pour un retour à l’ordre constitutionnel normal, apaisé et sécurisé et l’ai invité à encourager la communauté internationale à accompagner notre pays en plaçant l’intérêt supérieur de la population malienne au-dessus de toute autre considération», rapporte le chef de l’Etat.

Le 14 janvier 2022, des manifestations monstres ont été organisées sur toute l’étendue du territoire malien pour dire «non» aux sanctions de la Cédéao, soutenues par la France et l’Union européenne, visant à asphyxier et à isoler le Mali. Au cours de cette grosse mobilisation, les Maliens ont exprimé leur ras-le-bol contre les autorités françaises accusées d’entretenir le terrorisme dans le Nord du pays.

S'il est vrai que la légitimité vient du peuple, les maliens viennent de prouver au monde entier que le Colonel Assimi Goïta et son gouvernement sont des hommes qu'il faut à la place qu'il faut.

Mobilisation : le peuple malien debout pour dire non à la Cédéao et à la France

Exigences

Pour un retour à l’ordre constitutionnel tant voulu par la communauté internationale, le peuple Malien exige d’abord le « retrait de leur pays de la Cédéao, (considérée comme un outil au service de Paris) ; son retrait de la zone franc ; la nationalisation des multinationales sur son territoire ; l’adoption d’une langue malienne comme langue nationale ; la définition de nouveaux accords de défense avec de nouveaux partenaires géostratégiques ; le retrait du Mali de la Francophonie ; la suspension des partenariats militaires avec la France et la fermeture de l’Institut Français à Bamako (comme au Rwanda en 2009)« .

S.K.

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