Un vaccin expérimental?
A la UneCamerounLe ChroniqueurTribune Libre

Lettre ouverte : Paul Ella Menye dénonce les vaccins contre le Covid-19 chez Paul Biya

0

Dans cette lettre ouverte au président de la République du Cameroun, le président d’African Revival revient sur les dangers de la vaccination et préconise les solutions endogènes contre la pandémie du coronavirus.  

LETTRE OUVERTE A PAUL BIYA, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN

Monsieur le Président de la République,

J’ai honneur de vous faire part, par le biais de la présente lettre, aussi bien de façon ouverte que par voie de courrier officiel de la Présidence de la République, les inquiétudes, les doutes et les interrogations légitimes du peuple camerounais dans son écrasante majorité, sur les dispositions et mesures préconisées dans le cadre de la situation sanitaire relative au Covid-19 au niveau national.

Monsieur le Président de la République,

En date du 10 mars 2021, j’ai fait part au Ministre de la Santé Publique par voie de lettre ouverte, relayée à suffisance par nos médias, du caractère inopportun d’une précipitation à vacciner les camerounais, compte-tenu de l’absence totale de recul quant aux conséquences désastreuses éventuelles en termes de complications et de décès.

Monsieur le Président de la République,

En tant que Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etats, vous avez déclaré, lors de votre discours à l’occasion de la 12e journée de la CEMAC, le 15 mars dernier, je cite : « …la vaccination constitue indéniablement le moyen le plus efficace pour atteindre l’immunité collective et freiner définitivement la propagation de la pandémie. Il me semble de ce point de vue indispensable que nos Etats tirent le meilleur profit du dispositif Covax pour assurer la vaccination du plus grand nombre de populations ».

Dans le même ordre d’idées, le Ministre en charge de la Santé Publique a fait part aux camerounais de la commande de 1,76 millions de doses de vaccins anti-covid du fabricant britannique AstraZeneca.

Seulement, pour causes de décès, d’embolies pulmonaires, de thromboses et de multiples autres complications sévères, le vaccin AstraZeneca est suspendu, sinon annulé dans une dizaine de pays tels que  le Danemark, la Norvège, la Bulgarie, l’Islande, l’Irlande, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Italie, la Slovénie, l’Espagne, le Portugal, et la Lettonie. Aussi, de multiples échos d’approximations et d’effets secondaires irréversibles sont constamment relevés de par le monde suite à l’utilisation de ces vaccins anti-covid, quel que soit le fabricant.

Monsieur le Président de la République,

Face à cette réalité, je me fais le porte-voix de millions de camerounais qui s’interrogent en ces termes :

– Pourquoi absolument vouloir vacciner les camerounais quand les populations du monde entier s’inquiètent du fait de la méconnaissance du niveau de risques auquel elles s’exposent ?

– Pourquoi avoir recours en première intention à un vaccin expérimental dont la technologie d’ARN messager est expérimentée pour la première fois sur l’être humain et en grandeur nature ?

– Pourquoi céder à une panique généralisée quand les statistiques officielles relatives au Covid-19 font état de :

* 0,03% de décès dans le monde ;

* dont plus de 90% parmi les plus de 70 ans ;

* avec un taux de guérison de plus de 90% ;

– Comment préconiser un vaccin expérimental comme solution ultime lorsque celui-ci n’empêche pas de contracter à nouveau le virus, une fois vacciné ? N’empêche pas la transmission ?

Ne met pas fin aux mesures dites « barrière » qui ne cessent de plomber notre économie nationale ?

– Pourquoi opter pour une vaccination de masse lorsque les chiffres officiels au Cameroun font état de 0,0024% de décès pour un taux de guérison de plus de 96% ?

– Pourquoi subir une psychose importée quand le caractère approximatif des tests Covid est officiellement et mondialement avéré ?

– Comment envisager de vacciner la majorité de la population camerounaise quand les puissances mondiales et autres organisations internationales, dans leur élan suspect de générosité extrême, nous « offrent » des vaccins dont ils sont eux-mêmes à court d’approvisionnement, eux qui en ont le plus besoin et sans pouvoir garantir la satisfaction même partielle de leurs propres demandes internes ?

– Comment le Cameroun pourra-t-il assurer la vaccination des volontaires éventuels pour toutes les différentes doses et dans les intervalles prescrits pour garantir l’atteinte de l’immunité collective ?

– Comment se rassurer de l’efficacité d’une opération vaccinale de masse quand il est annoncé des variantes dont les vaccins actuels n’intègrent pas les propriétés ?

– Les immunologues, virologues et autres éminences scientifiques locales sauront-ils expliquer aux camerounais le détail des substances contenues dans ces vaccins, leurs effets, leurs risques et leur garantie d’efficacité ?

– Dans cette campagne vaccinale à hauts risques qui se profile, le Gouvernement camerounais sera-t-il juridiquement responsable des éventuelles complications et décès qui surviendraient au sein de nos populations ?

Monsieur le Président de la République,

Fort de toutes ces interrogations, je me fais l’écho des voix camerounaises pour formuler les suggestions suivantes :

– Que le projet de commandes du vaccin AstraZeneca soit purement et simplement abandonné, afin d’anticiper des conséquences désastreuses éventuelles. Ne dit-on pas que prévenir vaut mieux que guérir ?

– Que le Cameroun n’ait recours à aucun vaccin de type ARN messager, leur utilisation n’offrant aucune garantie de sécurité à court, moyen et long terme, du fait de leur caractère expérimental et de fait, du refus catégorique des camerounais dans leur très large majorité, de se constituer en cobayes ;

– Que la pharmacopée traditionnelle camerounaise et africaine soit privilégiée et sollicitée, tel que vous-mêmes l’avez préconisé dans l’une de vos adresses à la nation. Des solutions endogènes ont fait leurs preuves d’efficacité sur des dizaines de milliers de camerounais, et ne demandent qu’à être généralisées ;

– Qu’il soit mis sur pied toutes les conditions et dispositifs nécessaires en vue de la production locale à grande échelle de nos solutions médicinales propres et de leur valorisation ;

– Que nos scientifiques et chercheurs camerounais soient financés et organisés en équipes de recherches en collaboration avec nos intelligences traditionnelles, en vue de mettre sur pied une solution 100% camerounaise ;

Qu’un référendum soit organisé pour confirmer le rejet catégorique et massif de la solution vaccinale inopportune par l’essentiel de la population camerounaise, suffisamment avertie des dangers d’une telle aventure aux contours mal maîtrisés.

Monsieur le Président de la République,

En dépit des manœuvres d’intimidations dont je fais l’objet en raison de ma posture officielle telle qu’exposée et assumée dans la présente lettre,

Je fais un ultime recours à votre sagesse à laquelle je m’en remets sereinement. Je sais pouvoir compter sur votre sens aigu de la répartie pour instruire l’adoption de solutions autonomes et endogènes exemptes de tout suivisme servile, et mettant les camerounais au centre de tous les intérêts.

Face à l’histoire, vous avez su, à maintes reprises,  vous défaire de la tendance générale pour l’intérêt suprême de la nation, même lorsqu’il a fallu nager à contre-courants de la mouvance dominante. Je ne doute pas un seul instant que vous saurez, une fois de plus, engager le Cameroun sur la voie royale de l’authenticité.

Cette situation sanitaire est en train de détruire le socle de notre économie, à savoir les petites et moyennes entreprises, qui constituent les 99,99% de notre tissu socioéconomique, formel et informel inclus, mais qui pourtant, se trouvent être les plus affectées et les principales sacrifiées.

Enfin, Monsieur le Président de la République, les camerounais ont des préoccupations plus pressantes que celle de se faire vacciner. La misère fait bien plus de victimes au Cameroun que le Covid. Les camerounais ont besoin d’emplois, d’eau potable, d’électricité sans coupures intempestives, d’hôpitaux et de plateaux techniques à la pointe de la technologie, de l’accès aux soins de santé et à l’éducation, de la refonte de notre système éducatif, d’une justice juste, de dignité humaine par le désengorgement de nos prisons et la fin des détentions préventives arbitraires et à durées indéterminées, de la garantie de se nourrir, de se loger et de se vêtir décemment. Les personnes à faibles revenus et les petites entreprises sont en train de mourir de précarité chronique du fait de la paralysie de notre économie, et aucun vaccin ne pourra les ressusciter. Nous ne pouvons pas contribuer à faire prospérer la surenchère propagandiste mondiale d’une pandémie et d’un chantage vaccinal aux desseins obscurs. Les camerounais ne veulent pas se laisser distraire par des psychoses sanitaires venues d’ailleurs.

Monsieur le Président de la République,

L’Afrique ne peut pas continuer à se réduire au statut dégradant de caisse de résonnance de l’Occident en important tout, même ses peurs. La situation du Covid est parfaitement contenue au Cameroun, et peut être définitivement enrayée par des solutions endogènes éprouvées. Ne cédons pas aux sirènes pernicieuses des solutions globales hâtives, dont nous ne maîtrisons ni les tenants, ni les aboutissants.

Monsieur le Président de la République,

Je sais la grandeur de l’idée que vous vous faites du Cameroun et de l’Afrique. Montrons au monde de quoi le Cameroun est capable, y compris en matière sanitaire. Rendons à l’Afrique ses lettres de noblesse. Imposons le respect. Pensons par nous-mêmes. Faisons entendre notre voix. Ne passons plus pour des faire-valoir. Traçons notre propre chemin. Ecrivons enfin notre propre histoire.

Paul ELLA MENYE Jr

Président d’AFRICAN REVIVAL

Email : africanrevival2020@gmail.com

Paul Biya à Francis Ngannou : « vous appartenez désormais au cercle des illustres athlètes Camerounais qui font la fierté de leur pays à travers le monde »

Previous article

Surveillance du marché : la curieuse démarche ‘’denormalisée’’ de l’Anor de Charles Booto à Ngon

Next article

You may also like

Comments

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *