By Sur invitation de la Fondation pour les études et la recherche du développement international (FERDI), la Commission de la CEMAC participe aux commémorations des vingt ans d’existence de ladite institution.
La délégation est conduite par la Directrice de Cabinet du Président de la Commission, Mme. MANI OBONO Rufina Mangue représentant le Président de la Commission (empêché) qu’accompagne M. NZUE ENEME Perin, chef de Cabinet du Commissaire DPEMF.
Au programme de cette célébration, des panels de haut niveau portant sur la reforme du financement international du développement.
C’est aux cotés de : Vianney DEQUIEDT (Directeur scientifique à la Ferdi), Rabah AREZKI(Directeur de recherche au CNRS),Jaime DE MELO(Professeur émérite à l’Université de Genève),Hélène DJOUFRLKI(Directrice à l’AFD) et Michel SIDIBE(Envoyé spécial de l’UA et ancien Directeur général de l’ONUSIDA) que la représentante du Président de la Commission a pris part au panel 1 portant sur «Mobiliser durablement :peut-on encore innover ?»
La Représentante a tenu à transmettre les félicitations du Président de la Commission à la FERDI pour le progrès en termes de recherche scientifique réalisée depuis 2003.
Ensuite, elle s’est penchée sur les conclusions du rapport (LANDEAU,2004) qui explorait les pistes de financements innovants complémentaires à l’aide Publique au Développement afin de soutenir les OMD dans les pays en développement.
A la question posée, la Directrice de Cabinet a souligné qu’il était possible d’innover les financements mais elle dépendra des dotations factorielles des différentes régions des pays en développement et de la manière dont ceux-ci seront utilisées et valorisées.
Prenant, le cas des pays de la CEMAC, la directrice a démontré que l’innovation des financements proviendrait du potentiel que détient lesdits pays notamment en matière de son massif forestier qui est le premier poumon en matière d’absorption de dioxyde de carbone (1,5 milliards de tonne par an).
D’autres part, la lutte contre l’évasion fiscale des Firmes multinationales avec la mise à disposition d’un dispositif juridique permettrait également de mobiliser les financements innovants.
Enfin, elle a conclu en précisant qu’il serait important pour les pays en développement de chercher les voies et moyens de financer leur développement avant d’attendre l’aide internationale.
A noter que la FERDI et la CEMAC entretiennent une convention pluriannuelle depuis 2014 qui est financée par le trésor français via l’ABG. Les discussions entre les deux institutions se poursuivront le lundi.
Source: La Commission de la CEMAC
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