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Inscription sur les listes électorales : sans anicroche en Allemagne

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Le communiqué n°013/C/ACB/PF émanant du point focal Elecam à Berlin, datant du 23 mai 2024, a pour mérite de taire toute suspicion quant à la non-participation de la diaspora camerounaise résidant au pays d’Olaf Scholz.

Le vent de sensibilisation des Camerounais à s’inscrire sur les listes électorales, a atteint le monde entier. Pas de panique donc. Autant il souffle au niveau local, autant c’est le cas dans les pays étrangers, notamment en Allemagne, où toutes les dispositions sont prises pour que tous ceux qui désireraient accomplir leur devoir électoral, puissent le faire en toute quiétude le moment venu. Il leur suffira tout simplement d’être détenteur d’une carte d’électeur qui ne peut s’obtenir que si au préalable, on se serait inscrit sur les listes électorales Elecam. En témoigne ce communiqué signé du Point focal Elecam, Solomon Richard Ndo Minla’a.

Dans cette note, il est clairement spécifié que les opérations d’inscription sont ouvertes depuis le 24 mai 2024. Celles-ci se passent d’ailleurs tous les jours ouvrables entre 10 heures 30 minutes et 16 heures. Le communiqué précise toutefois quelles conditions, du moins quels documents en cours de validité (original et photocopie), faudra-t-il se munir « impérativement » pour se faire enrôler. Il s’agit « du passeport camerounais ; de la carte consulaire et du titre de séjour ou carte de résidence ».

Si le calendrier est respecté, le Cameroun se situe à 09 mois des élections législatives et municipales et à 17 mois de l’élection présidentielle pour laquelle la diaspora est impliquée. Entretemps, les inscriptions seront suspendues dès le mois d’août prochain pour reprendre en janvier 2025. S’il n’y a pas de raison de paniquer, s’inscrire à temps pour éviter des bousculades de dernières minutes, serait davantage judicieux. Aussi ne faudra-t-il plus de penser que le Cameroun, serait incapable d’assurer des inscriptions sur les listes électorales, à la hauteur de son potentiel démographique.

Martin Paul Akono

 

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