Le ministre des Arts et de la culture félicite les organisateurs de « Célébrons nos Icônes » dans une correspondance et promet d’accompagner l’initiative.
C’est la grande actualité à retenir de cet événement grandeur nature, qui fait la part belle à une icône de la musique camerounaise, créatrice du « Makossa Love ». De la nouvelle génération à l’ancienne génération, les violons se sont accordés pour cet ultime hommage vivant mérité à l’artiste musicien international Petit Pays.
En effet, dans une correspondance datant du 23 mars 2021, le ministre des Arts et de la Culture, Dr Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, répond au président du comité d’organisation de « Célébrons nos Icones » Idriss Martin Dekou. Correspondance dans laquelle, il félicite l’initiative et accorde son parrainage pour la tenue de cet évènement. « Je marque mon accord de parrainage …En vous félicitant pour l’initiative, je vous exhorte par la même occasion à veiller au strict respect des mesures barrières édictées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19», précise le patron des Arts et de la culture dans sa lettre.
De concert avec les autorités de la ville de Douala, les organisateurs de Célébrons nos Icônes entendent mettre les bouchées doubles pour le respect des mesures barrières. Une idée partagée par tous les artistes qui ont accepté de rendre cet hommage à leur aîné.
A travers ce projet, les jeunes artistes musiciens montrent à la face du monde que dans l’univers artistique, la cohabitation entre l’ancienne et la nouvelle génération est possible.
L’évènement
Placé sous la directive du spécialiste de l’évènementiel Olivier Dyl, « Célébrons nos Icônes » est à la base initialement prévu autour de l’apothéose des 20 ans de formation auprès de Petit Pays du chanteur Monny Eka ( capitaine des Sans Visa), encore surnommé « le premier de la classe ». Le concept a été réécrit et réajusté par le stratège évènementiel Olivier Dyl.
Aujourd’hui, cet événement d’envergure jamais organisé au Cameroun et même en Afrique, s’impose déjà dans l’imagerie populaire avant sa tenue. Il s’agit pour la première phase, de la sortie d’une compilation musicale réunissant Magasco , Coco Argenté , Maahlox, Dynastie Le Tigre, Joël P, Andy Jemea, Salatiel, Diamant D’amour, Monny Eka, Metuschelah, Baeby GEE, Janea, Vera D, Mink’s, Yasser Le Prince Noir , Mani Bella et bien d’autres. Chacun dans son registre musical et à sa façon, reprend une chanson de Petit de son choix.
Axé sur deux grandes articulations, « Célébrons nos Icônes » permettra de mettre sur pied une compilation (sur deux volumes). Le premier est déjà disponible dans les supermarchés Santa Lucia au prix unique de 1000 CFA le CD. Quant au volume 2, il est en gestation dans les studios Deko Records, principal producteur de l’évènement. Monny Eka en est le directeur artistique.
D’autres grosses pointures de la musique camerounaise annoncent également leur participation pour la réussite du concept. C’est le cas de Longue Longue , Narcisse Prize , Fréd Bollo , Thierry Olemba. La deuxième articulation portera sur la tenue d’un spectacle géant à Canal Olympia de Douala Bessengue, où l’on assistera au ballet d’artistes réunis pour la circonstance. La date n’est certes pas encore communiquée pour des raisons stratégiques, mais le comité d’organisation rassure qu’il aura bien lieu.
La jeune génération a porté et épousé le concept, vivement que le monde culturel, les sponsors, mécènes et pouvoirs publics se joignent à elle pour promouvoir la musique camerounaise. Au sommet depuis 1987, Claude Adolphe Moundi ( Petit Pays ) mérite une mobilisation particulière. Ce sera également l’occasion d’encourager Idriss Merlin Dekou, patron de Deko Records producteur de cet évènement aux côtés de Monny Eka et Yani Africa.
Si le ministre des Arts et de la culture, approuve l’initiative et l’a priorisé au rang d’évènement artistique et culturel de l’année en cours, il revient aux organisateurs d’observer les strictes directives de sa lettre et qu’au niveau local, les autorités apportent leur soutien pour sa réussite.
Jean-Marie Dim Dim
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