Le concert en question ressuscite-il des velléités résilientes de promotion des pratiques ne cadrant ni avec notre culture, ni avec notre anthropologie, ni avec nos lois?
Il faudrait bien l’analyser et mettre tous les garde-fous pour que soient préservées nos valeurs. Si le genre pour nous s’arrête à la défense des intérêts de la jeune fille, et de la femme, lesquelles font l’objet de plusieurs abus condamnables, nous adhérons à l’initiative.
Le Cameroun reste indépendant sur ses choix. Autant la justice condamnera tous ceux qui exerceront quelque violence sur un individu, s’agissant d’un délit de voie de fait ou de violence, autant tous ceux qui pratiquent des déviances du genre seront poursuivis conformément à la loi en vigueur, et sans faiblesse. Nous ne sommes pas tenus d’aller au rythme de l’Occident, dont ses libertés ne peuvent constituer des normes universelles.
Nous rappelons que certains délits d’hier, dépénalisés aujourd’hui par la société en question, cachent en revanche et pour le regretter, certaines passivités troublantes sur des cas d’homicides de masse. C’est ce regard à géométrie variable et aux deux standards qui posent une question complexe aujourd’hui dans les relations internationales.
L’amitié entre les peuples consiste à se respecter mutuellement, et c’est aussi de la connaissance profonde du droit que l’adage populaire dit que » ma liberté finit où commence celle d’autrui ».
Nous exhortons nos pouvoirs à rester vigilants sur cette question délicate qui réapparaît toujours de manière subreptice, contribuant très certainement à relever une condescendance n’étant, ni plus ni moins que de l’impérialisme idéologique.
Dr Didier Badjeck
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