By Mardi 21 septembre 2021, l’ancien capitaine des Lions Indomptables du Cameroun, Samuel Eto’o annonce sur les réseaux sociaux, sa candidature à la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Une sortie qui engendre un tollé d’applaudissements et de critiques au sein de l’opinion camerounaise. Les médias et les réseaux sociaux sont en ébullition depuis cette déclaration.
Pour certains, l’ancien international est l’homme qu’il fallait à la tête de cette institution à l’agonie depuis quelques années. Surtout que celui qu’on appelle affectueusement le ‘’Grand 9’’ au Cameroun promet de gérer la Fecafoot dans un «esprit participatif et d’ouverture à l’égard des élus de nos instances et de tous les Camerounais de bonne volonté ».
Des Camerounais de bonne volonté, le pays en regorge. En attendant la présentation de son programme de gestion de la Fecafoot, plusieurs observateurs de la scène sportive locale sont persuadés qu’il n’est pas le ‘’messi’’ dont le football camerounais a besoin en ce moment. Ces derniers brandissent en guise d’argument, le « foutoir » qu’il a instauré au sein de la sélection nationale et à la Fecafoot.
«Tout le monde fait semblant d’oublier que Eto’o est pour beaucoup dans la situation catastrophique du football camerounais aujourd’hui. C’est lui qui combat Iya et Tombi jusqu’à réussir à installer la normalisation avec Happi, normalisation annulée », réagit un internaute, qui poursuit : «C’est lui qui soutient Seidou en mettant son carnet relationnel à sa disposition. On voit bien le ton des correspondances de la FIFA au Gouvernement. Il est déjà largement responsable de la situation actuelle. Il était le gestionnaire occulte, il a merdé».
Samuel Eto’o tente de se dédouaner dans sa déclaration de candidature. «Soyons cohérents : il vous souvient qu’il y a trois ans, j’ai soutenu un projet dont les promesses me paraissaient dignes d’intérêt pour l’avenir de notre football. A l’heure du bilan, je n’ai pas de regrets même si les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs. En revanche, il est important de partir de cette déception pour un changement maîtrisé et mieux encadré». Avec son carnet d’adresses très fourni, Samuel Eto’o apparait incontestablement comme une véritable menace pour le Président sortant Seidou Mbombo Njoya qui ne tardera certainement pas à se lancer dans la course à sa propre succession.
Didier Ndengue
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