L'institution a publié  tout récemment les résultats de la 5ème Enquête camerounaise auprès des ménages (ECAM5), réalisée de 2021 à 2022. Le document met en lumière la pauvreté persistante et la vulnérabilité accrue des ménages camerounais face aux divers chocs auxquels ils sont exposés. Il révèle toutefois quelques points d'amélioration sur le plan sanitaire, l'accès à l'eau potable, l'électricité, entre 2014 et 2022.
L'accès à l'eau potable s'améliore au Cameroun selon le récent rapport de l'INS. Photo: FESEA
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Ecam5 : les bons points du Cameroun dans le dernier rapport de l’Institut national de la statistique

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L’institution a publié  tout récemment les résultats de la 5ème Enquête camerounaise auprès des ménages (ECAM5), réalisée de 2021 à 2022. Le document met en lumière la pauvreté persistante et la vulnérabilité accrue des ménages camerounais face aux divers chocs auxquels ils sont exposés. Il révèle toutefois quelques points d’amélioration sur le plan sanitaire, l’accès à l’eau potable, l’électricité, entre 2014 et 2022.

Selon les résultats de la 5ème Enquête camerounaise auprès des ménages (ECAM5), de l’Institut national de la statistique (INS), « près de deux personnes sur cinq, soit 37,7%, vivent en dessous du seuil national de pauvreté estimé à 813 FCFA par personne et par jour… Ce sont environ dix millions de personnes qui vivent dans la pauvreté en 2022, pour une population totale estimée à environ 27 millions d’habitants ». Il indique également que les régions septentrionales, le Nord-ouest et l’Est, sont les plus touchées par le phénomène.

Malgré ces données assez préoccupantes, l’on note toutefois des améliorations considérables des conditions de vie des Camerounais, dans certains domaines. On a par exemple l’accès aux installations sanitaires améliorées et non partagées, dont le taux d’accès de la population est estimé à « 47,7% en 2022, contre 40,4% en 2014 », révèle le document.

L’accès à l’eau potable par la population enregistre aussi des « progrès encourageants ». D’après l’étude, « quatre personnes sur cinq ont désormais accès à une telle source, que ce soit en saison sèche (81,9%) ou pendant la saison des pluies (89,6%), comparativement à 76,7% en 2014 ».

Les disparités significatives persistantes entre les zones urbaines (87,6%) et rurales (28,4%), n’ont pas empêché la proportion de la population ayant accès à l’électricité au Cameroun de croître légèrement. Elle se situe à « 60,2% contre 58,4% en 2014 », lit-on.

Pour réduire le choc de la pauvreté au Cameroun et renforcer la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement à l’horizon 2030 (SND30), l’INS suggère l’accélération des projets d’infrastructures économiques et des programmes de renforcement des capacités de résilience des populations, afin de soutenir les ménages vulnérables.

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