Attaqué par le professeur de médecine Aimé Bonny, le spécialiste de la médecine ortho-moléculaire répond et lance un défi au cardiologue.
Que reprochez-vous à la récente conférence du Pr Aimé Bonny ?
La sortie du Professeur Aimé Bonny m’a frappé parce qu’il a fustigé les solutions locales, en disant qu’elles n’ont pas prouvé leur efficacité. Je me demande pourquoi un professeur agrégé de médecine qui n’a jamais rien produit comme médicament, qui n’a pas encore sauvé de vie en ce qui concerne cette pandémie que je sache, peut faire des sorties tout le temps pour critiquer les solutions que d’autres chercheurs qui se sont servis de leur inventivité, de la science ont produit. Il est tout le temps en train de promouvoir les vaccins. Ce qui me surprend venant de ce professeur agrégé d’université, c’est qu’il ne tient pas compte de ce qu’on appelle le principe de la précaution.
C’est quoi le principe de la précaution ?
C’est important que les gens le sachent parce qu’un professeur agrégé de médecine devrait le savoir. Le principe de la précaution est une disposition définie et entérinée lors du sommet de Rio de 1992. Cette disposition expose que malgré l’absence de certitudes, à un moment donné, dues à un manque de connaissances techniques, scientifiques ou économiques, il convient de prendre des mesures anticipatives de gestion de risques eu égard aux dommages potentiels immédiats et futurs sur l’environnement et la santé. Plusieurs affaires et débats ont favorisé son déploiement en tant que principe : les OGM, le bisphénol, le sang contaminé.
De manière concrète, qu’est-ce que cela signifie ?
Si vous avez une vaccination poussée, donc les grands professeurs comme Luc Montagnier -prix Nobel de la médecine- et d’autres grands chercheurs ont prouvé que c’était une vaccination risquée qui peut créer des dommages potentiels sur les populations, pourquoi est-ce qu’on nous oblige cette vaccination ? Vous devez comprendre que l’Afrique ou particulièrement le Cameroun où je suis n’a pas de problème de Covid. Le Cameroun a un problème de vaccination. C’est les vaccins qui représentent le danger, et non la pandémie. Il y a quelques personnes qui en souffrent, et ces personnes ont des comorbidités. J’ai parlé plusieurs fois de l’immunité collective naturelle. Et le Pr Montagnier l’a également confirmé. Notre système immunitaire est capable de nous défendre contre cette pandémie. Je vous prends l’exemple de la grippe espagnole de 1914 à 1919. Elle était un peu comme la Covid. Elle a tué 50 millions de personnes. Mais après un certain moment, les gens ont créé une immunité collective naturelle acquise. La maladie est partie d’elle-même. Pourquoi est-elle partie d’elle-même pourtant il n’y avait pas de vaccin ? Elle a duré cinq ans et est partie d’elle-même sans problème.
Mais les morts suite au Covid continuent à se compter…
Aujourd’hui on a une pandémie qui a tué les personnes qui avaient un système immunitaire fragilisé. Nous sommes arrivés à un niveau où les gens ne meurent plus comme avant. Maintenant on crée d’autres variantes à travers la vaccination expérimentale, qui commence à être aussi mortelle et même plus mortelle que le premier. Nous sommes face aujourd’hui à une pandémie qu’on est en train de rendre perpétuelle à travers la vaccination. On ne veut pas qu’elle parte, pourtant on aurait dû la contrôler si on mettait l’accent sur le choix thérapeutique parce qu’il y a des médicaments que les gens ont développé. Rien que par la curiosité scientifique, les occidentaux seraient venus en Afrique pour attester de l’efficacité de ces médicaments, les tester sur des animaux. Ils n’ont pas voulu le faire. Des médicaments ont également été créés en occident mais qu’on ne veut pas promouvoir, parce qu’on doit rester dans la logique d’imposer la vaccination. Je le répète, la pandémie de Covid n’est pas un problème pour les Camerounais. C’est les vaccins qui sont un problème. Le professeur Bonny m’a attaqué personnellement dans sa tribune paru dans Le Messager. Il m’a traité de vendeur de rêve, et a ajouté que je ne peux pas guérir les maladies cardiovasculaires.
Si le Professeur Bonny qui est agrégé de cardiologie, pense qu’il est vraiment expert dans son domaine, je lui lance ce défi. Que l’on prenne quatre malades de manière aléatoire à travers le Cameroun souffrant de maladie cardiovasculaire. Qu’on nous en donne deux malades chacun. Je guérirai mes malades au bout de trois mois. Je ne pense pas que le professeur Bonny ait déjà guéri un patient souffrant de maladie cardiovasculaire. S’il le peut, qu’il relève le défi. Mais je sais qu’il ne pourra pas. Alors qui est le vrai professeur de cardiologie ? C’est lui où c’est moi ? J’ai déjà guéri les gens qui sont documentés. Alors qu’il arrête de fustiger la médecine naturelle. Je sais qu’il a des intérêts derrière. Je ne sais pas qui est en train de financer tout cela parce qu’un professeur d’université qui paie une page entière dans Le Messager et paie la grande Une, ce n’est pas une petite affaire. On doit se poser les questions sur les vraies motivations et les financiers qui sont derrière. Mais qu’il arrête de nous attaquer. Qu’il s’occupe de son travail de professeur. Notre travail à nous c’est de sauver les vies.
Entretien avec Didier Ndengue et Valgadine Tonga
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