L’on apprend que la proposition en débat porte sur le prélèvement d’une somme de 20 FCFA sur chaque crédit d’appel. «Les experts sont en train d’en débattre. Ils vont faire des propositions et à la fin, nous retiendrons ce qui nous semblera être le mieux. Les mécanismes de taxation et de recouvrements retenus seront connus à la fin des travaux», assure Rodrigue Ossi de Lumbangoye, Directeur des études et de la prospective à la Direction générale des impôts du Gabon.
Une vue de la salle des travaux de la XIIIe session ordinaire de la Commission permanente de l’harmonisation fiscale et comptable de la Cemac le 2 novembre 2021 à l'hôtel Bano Palace à Douala. Photo: LPA
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Source additionnelle : la Cemac réfléchit sur les mécanismes de prélèvement de 20 FCFA sur les appels téléphoniques

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La proposition fait l’objet d’un débat depuis ce mardi 2 novembre 2021 dans la capitale économique camerounaise.

Un comité restreint d’experts des six pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) réfléchit, depuis ce mardi 2 novembre 2021 à Douala, sur les nouvelles formes de financements. Réunie en sa XIIIe session ordinaire, la Commission permanente de l’harmonisation fiscale et comptable table sur un prélèvement nouveau sur les appels téléphoniques émis depuis le territoire de la Cemac et dont le fruit devrait être reversé à la commission au bénéfice des projets intégrateurs.

Pour avoir travaillé sur la question, le Camerounais Rodrigue Kengne, Administrateur général du cabinet Sun Consulting Tax, explique que les travaux en cours jusqu’au 4 novembre 2021, «vont décider sur quels appels vont porter justement ces prélèvements».

Une proposition de 20 FCFA

L’on apprend que la proposition en débat porte sur le prélèvement d’une somme de 20 FCFA sur chaque crédit d’appel. «Les experts sont en train d’en débattre. Ils vont faire des propositions et à la fin, nous retiendrons ce qui nous semblera être le mieux. Les mécanismes de taxation et de recouvrements retenus seront connus à la fin des travaux», assure Rodrigue Ossi de Lumbangoye, Directeur des études et de la prospective à la Direction générale des impôts du Gabon.

«Nous sommes dans une perspective qui fasse en sorte qu’une communauté doit avoir une diversification de ses sources de financements. Et si nous avons trouvé un des produits, ce n’est pas le seul et dernier, nous continuerons la réflexion pour pouvoir en trouver d’autres. Car de l’équilibre de la ressource que cela pourrait générer, créeraient également des conditions d’un financement optimal de notre communauté », ambitionne Michel Niama, commissaire au Marché commun au sein de la Commission de la Cemac.

Daniel Ona Ondo

Depuis son arrivée à la tête de la Commission de la Cemac, le professeur Daniel Ona Ondo, président de ladite institution, a fait de la diversification de sources de financement de la communauté, son cheval de bataille. Confrontée à de sérieux problèmes de financement qui l’empêchent de prendre en charge ses projets intégrateurs, l’économiste en chef du gouvernement de la Cemac « a fait en sorte que la Communauté puisse se doter de nouveaux outils de financement pour lui permettre de réaliser ses politiques », affirme le consultant.

Didier Ndengue

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