Les engins et équipements de la Communauté urbaine de Douala (Cud) se déploieront sur le terrain en octobre prochain pour les travaux de réaménagement du réseau routier. L’annonce a été faite ce mercredi 17 août 2022 par le patron de la ville.
«Si on tient compte des délais dans la livraison des équipements et la mise en place d’un certain nombre de choses, je pense qu’il faut attendre la fin de la saison des pluies, c’est-à-dire vers octobre pour voir les premiers engins sur le terrain.» L’annonce est faite ce mercredi 17 août 2022 par Dr Roger Mbassa Ndine, maire de la ville de Douala. L’économiste précise que «la régie fera des travaux d’entretien et de maintenance. Elle fera également des travaux de types lourds. Ici, la régie doit veiller à ce que la route qui a été construite soit en état de permettre l’unité du trafic.»
Si aucune information ne filtre sur la fin des travaux de réfection des routes de la ville, le maire rassure les usagers : «Je voudrais demander aux populations de Douala de faire confiance à la mairie. Parce que ça fait depuis des années que le réseau routier n’a pas reçu un entretien de qualité. C’est ce que nous allons essayer de faire. La tâche est immense. Il y a par exemple les carrefours Ndokoti et PK-14, nous allons commencer les travaux cette semaine.»
Ces travaux nécessitent des gros moyens financiers. C’est dans cette logique que la Mairie de la ville a bénéficié d’un prêt de 7 milliards de FCFA auprès d’une banque panafricaine pour un taux d’intérêt de 6,5%. C’est le deuxième prêt après celui du 04 juin 2021. Cette enveloppe vise à financer l’acquisition d’engins et d’équipements des travaux publics destinés à la Régie autonome des routes et constructions de la ville de Douala (2RC). «L’état des routes est devenu déplorable dû en grande partie au fait que notre usine de route n’a plus de matériels et donc les petites crevasses que vous voyez c’est inévitable. Si on n’a pas les moyens d’intervenir rapidement, ces crevasses vont s’agrandir d’où l’intérêt de cette 2ème convention», explique Dr Roger Mbassa Ndine.
Ruffine Moguem
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