Le ministre Achille Bassilekin III a eu une entrevue avec les représentants des deux institutions internationales la semaine dernière à Yaoundé.
Le ministre camerounais des PME (Petites et moyennes entreprises), de l’Economie sociale et de l’artisanat a eu une journée chargée le 7 juillet 2022. Achille Bassilekin III a accordé une audience à Paul Raymond Coustere, Directeur régional et représentant pour l’Afrique centrale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco). L’échange entre les deux hommes s’inscrivait dans le cadre du renforcement et de la matérialisation de la coopération engagée avec l’institution spécialisée des Nations unies.
L’objectif était de «mettre en place le groupe de travail convenu à l’occasion de l’audience du 16 mars 2022, de conclure le plan d’action conjoint Minpmeesa-Unesco et d’inclure le volet entrepreneuriat et création d’entreprises dans les différents programmes/projets de promotion de la paix et de la résilience des sociétés promus par l’Unesco au Cameroun», informe la fiche d’information parvenue à la rédaction de La Plume de l’Aigle.
La promotion de l’entrepreneuriat, cheval de bataille du Minpmeesa, occupe une place essentielle dans les activités de l’Unesco, surtout «pour la réalisation des Objectifs de développement durable (Odd) qui interpellent toutes les agences du Système des Nations unies», précise le document.
Au cœur des priorités de l’Unesco, figurent également des préoccupations qui interpellent le Minpmeesa: «La promotion de l’économie verte, la digitalisation d’entreprises et le soutien aux industries créatives».
PNUD
Le même jour, le ministre a reçu Jean-Luc Stalon, Représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Il était question de «conclure un plan d’action conjoint avec pour objectif d’assurer une plus grande synergie d’actions entre le Minpmeesa et le Pnud dans la promotion de l’entrepreneuriat au Cameroun et le développement de programmes spécifiques d’appui à l’entrepreneuriat».
Le Pnud à travers son Programme Pays 2022-2026, a fait du financement et du renforcement des capacités des acteurs de l’écosystème entrepreneurial camerounais sa priorité. Il prévoit pour l’année 2022, «de capitaliser sur les succès antérieurs pour accroître la résilience, autonomiser les femmes et les jeunes, et renforcer la cohésion sociale dans le pays».
Au regard de ses priorités, le Pnud «soutiendra les PME et les PMI (Petits et moyens investisseurs) qui contribuent à l’expansion des industries locales et à la création d’emplois. Il s’appuiera de fait sur les structures de soutien gouvernementales, les pépinières d’entreprises, le secteur privé et les universités afin d’assurer la durabilité des interventions»
Par ailleurs, renseigne le même document, «il encouragera l’esprit d’entreprise et renforcera l’accès inclusif au financement pour les femmes, les jeunes et les groupes vulnérables. L’institution soutiendra également la transformation technologique des PME/PMI au moyen de partenariats avec le Fonds d’équipement des Nations unies. Enfin, le programme renforcera les capacités de compétitivité et de diversification économique des institutions nationales et des Pme pour une meilleure intégration sous régionale et continentale dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf)».
Au regard des centres d’intérêt du Pnud et des Nations unies, «les projets devraient répondre à une approche inclusive et durable, notamment concerner les couches sociales vulnérables que sont les jeunes, les femmes, les séniors, les personnes vivant avec un handicap, les réfugiés, etc. Ainsi, l’appui au Kit du jeune entrepreneur ainsi qu’aux autres projets tournés vers la promotion de l’entrepreneuriat féminin pourrait être mis en avant».
Fadira Etonde, stagiaire
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