L’homme politique été reconnu coupable d’être l’un des instigateurs de la rébellion de la Coalition des patriotes pour le changement.
Abdou Karim Meckassoua n’est plus le député de la deuxième circonscription du troisième arrondissement de Bangui, capitale de la Centrafrique. Le président du mouvement « Le Chemin de l’espérance » a été destitué ce jeudi 12 août par la Cour constitutionnelle de son pays après avoir été reconnu coupable d’être l’un des instigateurs de la rébellion de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC).
«Considérant qu’au nomment où la Cour rendait sa décision le 29 juin 2021, elle n’avait pas connaissance du rapport des experts du Conseil de sécurité de l’Onu et l’avis de poursuite judiciaire du cabinet d’instruction N°1… qu’ainsi le moyen soulevé étant d’ordre public, il y a lieu d’invalider les résultats obtenus par Méckassoua Abdou Karim aux élections législatives partielles du 23 mai 2021 et de prononcer sa déchéance conformément aux dispositions de l’article 141 du Code électoral », a déclaré Jean Pierre Waboé, vice-président de la Cour constitutionnelle. Ses propos sont contenus dans sa décision relative à la saisine de Ibrahim Ould Al Hissen Algoni, en déchéance du député de la deuxième circonscription du troisième arrondissement.
Ould Al Hissen Algoni devient député
En d’autres mots, c’est son adversaire Ibrahim Ould Al Hissen Algoni, candidat du Mouvement cœurs unis (MCU, au pouvoir) qui est déclaré député à sa place. L’homme politique avait déposé une requête à la Cour en se basant sur un rapport d’experts indépendants de l’ONU citant Abdoul Karim Meckassoua parmi les instigateurs de la rébellion de la CPC.
«Considérant qu’en conséquence de cette déchéance, le candidat Ibrahim Ould Al Hissen Algoni qui a obtenu 1302 voix, soit 38,38% est déclaré élu», a poursuivi le vice-président de la Cour constitutionnelle.
Il faut rappeler qu’Abdou Karim Meckassoua est menacé de destitution depuis juillet dernier.
Simon Keng
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